Durant deux jours, des représentants de pays et d'organisations internationales participent à la conférence Stockholm +50.
En 1972, Stockholm accueillait le premier sommet de la Terre, une conférence sur le climat et l’environnement organisée par les Nations unies. 50 ans plus tard, dans la capitale suédoise, l’heure n’est plus à la prise de conscience, mais à l’urgence.
"Nous consommons au rythme de 1,7 planètes Terre par an, a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Et si la consommation mondiale était au niveau des pays les plus riches du monde, il nous faudrait plus de trois planètes Terre. Nous sommes confrontés à une triple crise planétaire. Une urgence climatique qui tue et déplace de plus en plus de personnes chaque année. "
La Première ministre suédoise Magdalena Andersson a quant à elle évoqué le risque que la guerre en Ukraine fasse oublier la crise climatique : "Nous ne devons jamais laisser une crise en éclipser une autre. Nous devons juste travailler plus dur. Et la guerre en Ukraine a également montré très clairement que la dépendance aux combustibles fossiles n'est pas seulement un risque climatique, c'est aussi un risque sécuritaire. Et il faut que cela cesse. "
Durant deux jours, des représentants de pays et d'organisations internationales participent à la conférence Stockholm +50. Objectifs : échanger des idées et préparer des accords en vue des prochains sommets sur le climat.