Un incendie a provoqué l’évacuation du site de la COP30 à Belém. Cet incident fait planer des incertitudes sur l’avenir des pourparlers à quelques heures de la fin des négociations.
Plus de peur que de mal. Un incendie s’est déclaré jeudi sur le site de la COP30 à Belém, sans faire de blessés, amenant pompiers et agents de sécurité à faire évacuer les lieux, avant que le feu ne soit finalement maîtrisé. Les négociations supposées se terminer vendredi soir sont à l’arrêt, jusqu’à la réouverture du site aux alentours de minuit.
Des flammes importantes ont démarré dans l’après-midi au niveau du secteur des pavillons nationaux, et la fumée s’est ensuite répandue à l’intérieur et à l’extérieur du site accueillant la conférence de l’ONU sur le climat. De quoi déclencher un mouvement de panique dans les allées. Une partie du toit a brûlé dans ce secteur, sans qu’il soit possible dans l’immédiat de déterminer où l’incendie avait commencé.
Les autorités ont évacué le bâtiment. Treize personnes ont été traitées pour inhalation de fumée sur le site, selon les organisateurs. Les pompiers ont déclaré que l'incendie avait été causé par un équipement électrique, probablement un micro-ondes, et qu'il avait été maîtrisé en six minutes.
Alors que les difficiles négociations doivent s’achever vendredi soir, cet incendie fait planer de lourdes incertitudes sur l’avenir des pourparlers. Ce jeudi matin, le secrétaire général des Nations unies António Guterres s’est pourtant dit convaincu qu’un "compromis est possible" pour répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique des pays en développement et au déclin des énergies fossiles.