"je ne pensais pas que nos hommes politiques iraient si loin" s'afflige une habitante de Rome. Comme elle, deux tiers des Italiens regrettent la démission de Mario Draghi du poste de premier ministre.
Désavoué par trois partis de sa coalition, le premier Ministre Italien Mario Draghi a présenté ce jeudi sa démission. Une décision rejetée par les deux tiers des Italiens d'après un sondage publiée dans le journal La Stampa.
À côté du palais présidentiel du Quirinal, des habitants confient leur déception :
"J'espère sincèrement que Draghi pourra reconsidérer sa position et que ce gouvernement pourra aller de l'avant, confie Alberto Ferrari, consultant à Rome, parce que la situation est critique en ce moment pour l'Italie."
De son côté, la coiffeuse Marina de Micheli regrette les conflits politiques qui ont poussé Mario Draghi à la démission : "Nous avions déjà la crise, la guerre, la pandémie... Je crois en Mario Draghi, qui est quelqu'un de très respecté en Europe, à mon avis. Et c'est dommage. En tant qu'italienne, je ne pensais pas que nos hommes politiques iraient si loin."
Ce lundi, une manifestation spontanée en soutien à Mario Draghi avait rassemblé un peu moins de 300 personnes sur la place San Silvestro dans le centre-ville de Rome.