L'enquête sur le groupuscule d'extrême-droite, qui projetait de renverser les institutions démocratiques, pourrait déboucher sur d'autres arrestations.
PUBLICITÉEn Allemagne, l'enquête sur le projet d'attentat contre le Parlement pourrait déboucher sur d'autres arrestations.
Les perquisitions ont permis de mettre la main sur plusieurs armes, allant de l'arbalète aux fusils, qui confirment, selon la police, le caractère dangereux de ce groupuscule complotiste, dont les contours restent à éclaircir.
" Aujourd'hui, 54 individus sont dans un statut d'accusé, c'est à dire que la police et le procureur général supposent qu'ils sont membres ou partisans de cette organisation terroriste. Deux suspects supplémentaires ont été ajoutés hier à cette liste. Et nous avons identifié d'autres personnes dont nous ne savons pas encore exactement quel est le statut par rapport à ce groupe. Il se pourrait bien que ce nombre augmente encore", souligne Holger Münch, le président de l'Office fédéral de la police criminelle.
Mercredi, un vaste coup de filet avait abouti à l'arrestation de 25 personnes dans onze États allemands, ainsi qu'en Italie et en Autriche.
Les suspects, liés à la mouvance extrémiste des "Reichsbürger" ("Les Citoyens du Reich") , projetaient de renverser les institutions démocratiques allemandes. La justice les soupçonne d'avoir fait des préparatifs concrets pour pénétrer violemment dans le Bundestag, un scénario qui rappelle l'assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump aux États-Unis.