Fernando Villavicencio, candidat à l'élection présidentielle, a été tué par balles à la sortie d'un meeting électoral ce mercredi soir à Quito.
Ce journaliste de profession âgé de 59 ans, qui s'en prenait régulièrement à la corruption qui gangrène le pays, a été tué par balles.
Durant sa campagne électorale, il avait fait état de menaces proférées par des narcotrafiquants.
Deuxième dans les sondages, Fernando Villavicencio, catalogué comme centriste, était l'un des huit candidats en lice au premier tour de la présidentielle prévu le 20 août.
La date des élections générales anticipées a été maintenue, a annoncé la responsable du Conseil national électoral, Diana Atamaint, alors que l'état d'urgence a été insaturé pour une durée de 60 jours.
"Les forces armées sont en ce moment mobilisées à travers tout le territoire national afin de garantir la sécurité des citoyens, la tranquillité du pays et des élections libres et démocratiques le 20 août", a déclaré le président équatorien Guillermo Lasso.