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France : la canicule désormais considérée comme un motif de chômage technique

David J. Phillip/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews
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Depuis un décret publié le 28 juin, les employeurs du BTP pourront arrêter les chantiers en cas de fortes chaleurs, tout en continuant de rémunérer leurs salariés.

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Sur un chantier à Toulouse, les ouvriers travaillent malgré la chaleur. Un problème de plus en plus fréquent en cette période estivale. Alors les entreprises s’habituent à y faire face à l'aide notamment de ce genre de documents.

"C'est un vrai problème, car des accidents ont déjà eu lieu et nous essayons de les anticiper", déplore Hugo Pastorello, conducteur de travaux.

Mais le droit du travail évolue et la canicule est désormais considérée comme un motif de chômage technique, comme c’est déjà le cas pour le gel, le vent ou la neige. Lorsque la chaleur est trop forte sur le chantier, les ouvriers peuvent rentrer chez eux.

"Nous devons quand même venir sur le site pendant la journée et constater qu'il fait trop chaud pour travailler. Ensuite, nous devons renvoyer les travailleurs chez eux, mais ils seront payés comme s'ils avaient travaillé", explique Hugo Pastorello.

Cette évolution du droit du travail, qui ne s’applique qu’au secteur du bâtiment, est une bonne nouvelle pour ces employés.

"Il est important d'améliorer la santé des travailleurs, de tout le monde. Je suis jeune, mais il y a peut-être des gens plus âgés que moi et c'est plus compliqué pour eux", explique un ouvrier.

Selon une étude, au-delà de 32 degrés, la productivité au travail diminue de 40 %.

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