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Harris qualifie Trump de "déséquilibré" après qu'il a promis de s'attaquer à "l'ennemi de l'intérieur"

La candidate démocrate à l'élection présidentielle, la vice-présidente Kamala Harris, s'exprime lors d'un meeting de campagne à l'Erie Insurance Arena, à Erie (Pennsylvanie), le lundi 14 octobre 2024.
La candidate démocrate à l'élection présidentielle, la vice-présidente Kamala Harris, s'exprime lors d'un meeting de campagne à l'Erie Insurance Arena, à Erie (Pennsylvanie), le lundi 14 octobre 2024. Tous droits réservés  Jacquelyn Martin/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Jacquelyn Martin/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Tamsin Paternoster avec AP
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Les deux candidats à l'élection présidentielle ont fait ce lundi campagne pour obtenir des voix en Pennsylvanie, un des Etat-clés du scrutin.

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Kamala Harris, candidate à l'élection présidentielle, a eu des mots très durs à l'encontre de son adversaire Donald Trump lors d'un rassemblement dans le nord-ouest de la Pennsylvanie ce lundi.

La démocrate a déclaré que le comportement de l'ancien président devenait de plus en plus "instable et déséquilibré" après des déclarations suggérant que l'armée américaine pourrait être utilisée pour faire face à "l'ennemi de l'intérieur".

"Il considère toute personne qui ne le soutient pas ou qui ne se plie pas à sa volonté comme un ennemi de notre pays", a déclaré Kamala Harris, ajoutant qu'elle pensait qu'un second mandat avec M. Trump au pouvoir serait dangereux pour l'Amérique.

Les deux candidats se sont exprimés dans le cadre de leur campagne pour l'État très disputé de Pennsylvanie.

Le rassemblement a marqué la dixième visite de la vice-présidente américaine dans cet État-clé au cours de sa campagne, alors que Donald Trump a prononcé un discours dans une mairie de la banlieue de Philadelphie après s'être rendu dans deux autres villes de l'État.

Donald Trump a fait ces commentaires sur les "ennemis de l'intérieur" lors d'une interview sur Fox News lundi, en réponse à une question sur les "agitateurs extérieurs" susceptibles de perturber le jour de l'élection.

"Je pense que le plus gros problème est l'ennemi de l'intérieur", a déclaré M. Trump. Il a ajouté : "Nous avons de très mauvaises personnes. Nous avons des malades, des fous de la gauche radicale. Et je pense qu'ils sont le plus gros problème - et il devrait être très facilement géré par la Garde nationale, si nécessaire, ou si c'est vraiment nécessaire, par l'armée, parce qu'ils ne peuvent pas laisser cela se produire".

Les deux camps pensent que la course en Pennsylvanie, où Joe Biden a battu Trump par environ 80 000 voix il y a quatre ans, pourrait être serrée.

Lors d'une réunion publique dans la banlieue d'Oaks lundi, M. Trump a parlé de son désir d'augmenter les forages pétroliers aux États-Unis, qu'il a associé à une baisse des coûts.

"Nous allons forer, bébé forer, nous allons avoir tellement d'énergie et nous allons faire baisser les prix", a déclaré M. Trump.

Il a également affirmé que les données gouvernementales étaient manipulées afin d'aider la campagne démocrate.

Entre-temps, Kamala Harris a encouragé les citoyens américains à voter tôt dans l'État, où 7 millions de personnes devraient se rendre aux urnes lors des prochaines élections.

La Pennsylvanie et ses 19 voix de ses grands électeurs ont de loin suscité le plus d'attention de la part des équipes de campagnes démocrate et républicaine.

Le Michigan, avec 33 visites, et le Wisconsin, avec 29 visites, sont les deux autres États les plus visités, ce qui montre que les deux campagnes se concentrent sur la conquête d'États qui faisaient partie du "mur bleu" des démocrates jusqu'à ce que Donald Trump s'impose comme le porte-drapeau des républicains.

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