Selon les dernières estimations, l'élection présidentielle américaine du 5 novembre pourrait être l'une des plus serrées de l'histoire du pays.
À moins d'une semaine de l'élection présidentielle américaine, Kamala Harris et Donald Trump se sont rendus dans plusieurs États clés pour rassembler leurs électeurs avant un scrutin qui s’annonce particulièrement serré.
En début de semaine, plusieurs prises de parole de Kamala Harris ont été interrompues par des manifestants pro-palestiniens, qui reprochent au programme de la candidate démocrate sa continuité avec la politique pro-israélienne de Joe Biden.
Face à ces accusations, Kamala Harris a déclaré aux électeurs du Wisconsin qu'elle cherchait un "terrain d'entente" avec ses détracteurs.
"Contrairement à Donald Trump, je ne vois pas les gens qui ne sont pas d'accord avec moi comme des ennemis", affirme la candidate démocrate. "Il veut les mettre en prison, je leur donnerai une place à ma table".
De son côté, Donald Trump a profité de la récente déclaration du président Joe Biden, qui a malencontreusement qualifié d’”ordures” les partisans du candidat républicain, avant de se reprendre.
En réponse, Donald Trump a endossé un gilet de sécurité orange avant de monter à bord d'un camion poubelle à Green Bay, dans le Wisconsin.
"Joe Biden devrait avoir honte, et Kamala Harris également parce qu'elle ne devrait pas le laisser faire", déclare le candidat républicain. "Elle est vice-présidente, mais je suppose qu'elle joue le rôle de présidente. Elle n'aurait jamais dû laisser cela se produire".
Les deux candidats se sont également arrêtés en Caroline du Nord, un état historiquement républicain qui pourrait s’avérer crucial pour le scrutin du 5 novembre.
Kamala Harris s'est par ailleurs rendu à Harrisburg, en Pennsylvanie, où elle a exhorté les électeurs à se rendre aux urnes le plus tôt possible.