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Nouvelles frappes sur Gaza et le Liban, le domicile de Benjamin Netanyahu visé

De la fumée s'élève d'un bâtiment touché par une frappe aérienne israélienne à Tyr, dans le sud du Liban, samedi 16 novembre 2024. (AP Photo/Mohammed Zaatari)
De la fumée s'élève d'un bâtiment touché par une frappe aérienne israélienne à Tyr, dans le sud du Liban, samedi 16 novembre 2024. (AP Photo/Mohammed Zaatari) Tous droits réservés  Mohammed Zaatari/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Mohammed Zaatari/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par Daniel Bellamy avec AP
Publié le Mis à jour
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Le responsable média du Hezbollah libanais, Mohammad Afif, a été tué dimanche dans une frappe israélienne sur Beyrouth.

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Ces dernières heures des frappes israéliennes ont tué six personnes à Nuseirat et quatre autres à Bureij, deux camps de réfugiés de la bande de Gaza. Deux autres personnes ont été tuées lors d'une frappe sur la principale route nord-sud de Gaza, selon l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa dans la ville centrale de Deir al-Balah, qui a reçu les 12 corps.

Le ministère de la santé de Gaza indique qu'environ 43 800 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre. Le ministère ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants, mais il a indiqué que les femmes et les enfants représentaient plus de la moitié des victimes. Environ 90 % des 2,3 millions de Palestiniens de Gaza ont été déplacés et de vastes zones du territoire ont été rasées par les bombardements et les opérations terrestres israéliennes.

La guerre entre Israël et le Hamas a commencé après que des militants palestiniens ont fait irruption en Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1 200 personnes - pour la plupart des civils - et en enlevant 250 autres. Une centaine d'otages se trouvent toujours à Gaza, un tiers d'entre eux seraient mort.

Frappes aériennes israéliennes sur le Liban

Au Liban, une frappe sur le quartier Ras El-Nabeh du centre de Beyrouth a tué dimanche le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif, selon une source de sécurité libanaise.

Les avions israéliens avaient quelques heures plus tôt bombardé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après que l'armée a demandé à la population d'évacuer au moins sept bâtiments. Les frappes ont eu lieu alors que les responsables libanais examinent une proposition de cessez-le-feu négociée par les États-Unis.

L'armée israélienne a diffusé des avertissements d'évacuation sur X environ une heure avant les frappes sur le sud de Beyrouth, qui ont eu lieu tôt dimanche. Les médias locaux ont rapporté que les cloches des églises avaient sonné dans la zone et aux alentours pour alerter les habitants.

L'armée israélienne a également renouvelé dimanche les appels à évacuer lancés aux habitants de plus d'une douzaine de villages du Sud-Liban, alors que les troupes terrestres progressent vers le nord.

La résidence de Benjamin Netanyahu attaquée avec des fusées éclairantes

La police israélienne a arrêté trois suspects après que des fusées éclairantes ont été tirées sur la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans la ville côtière de Césarée.

Benjamin Netanyahu et sa famille ne se trouvaient pas dans la résidence lorsque deux fusées éclairantes ont été tirées dans la nuit, et il n'y a pas eu de blessés, ont déclaré les autorités. Un drone lancé par le Hezbollah avait frappé la résidence le mois dernier, en l'absence du Premier ministre israélien et de sa famille.

La police n'a pas fourni de détails sur les suspects à l'origine des fusées éclairantes, mais les autorités ont pointé du doigt les opposants politiques de Benjamin Netanyahu. Le président israélien, Isaac Herzog, a condamné l'incident et mis en garde contre "une escalade de la violence dans la sphère publique".

Une voiture endommagée à Haïfa, Israël, le 16 novembre 2024.
Une voiture endommagée à Haïfa, Israël, le 16 novembre 2024. Ohad Zwigenberg/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.

Le Premier ministre israélien est confronté depuis des mois à des manifestations de masse concernant sa gestion de la crise des otages à Gaza.

Ses détracteurs lui reprochent d'être responsable des défaillances en matière de sécurité et de renseignement qui ont permis à l'attaque du 7 octobre 2023 de se produire et de ne pas avoir conclu d'accord avec le Hamas pour libérer les dizaines d'otages encore détenus dans la bande de Gaza. Des Israéliens se sont de nouveau rassemblés à Tel-Aviv samedi soir pour exiger un accord de cessez-le-feu afin de les restituer.

Le ministre israélien de la Justice, Yariv Levin, a profité de la fusée éclairante pour appeler à la reprise de son projet de réforme du système judiciaire israélien, qui avait suscité des mois de manifestations massives avant la guerre.

"Le moment est venu de soutenir pleinement la restauration du système judiciaire et des systèmes d'application de la loi, et de mettre fin à l'anarchie, au déchaînement, au refus et aux tentatives de nuire au Premier ministre", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les partisans du projet ont déclaré que les changements apportés au système judiciaire visaient à renforcer la démocratie en limitant l'autorité des juges non élus et en confiant davantage de pouvoirs aux représentants élus. Les opposants considèrent cette réforme comme une prise de pouvoir de la part de Benjamin Netanyahu, qui fait l'objet d'un procès pour corruption, et comme une attaque contre un organisme de surveillance essentiel.

Le chef de l'opposition, Yair Lapid, a déclaré dans un message sur X qu'il "condamnait fermement" les fusées éclairantes tirées sur le domicile de Benjamin Netanyahu, tout en critiquant la proposition de Yariv Levin.

"Yariv Levin devrait rentrer chez lui avec le reste de ce gouvernement irresponsable", a écrit Yair Lapid. "Nous ne le laisserons pas transformer Israël en un État non démocratique."

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