Le Premier ministre israélien a annoncé mardi soir que le cabinet de sécurité avait adopté un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah libanais.
Israël a adopté un accord de cessez-le-feu au Liban dans la soirée de mardi, a annoncé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Cet accord doit mettre fin à plus d'un an d'hostilités transfrontalières et près de deux mois de guerre ouverte au Liban.
Le président américain Joe Biden a salué l'accord et annoncé que celui-ci devait débuter ce mercredi, à 4 heures heure locale.
Mais la mise en œuvre reste un point d'interrogation majeur. "En accord total avec les États-Unis, nous maintenons une totale liberté d'action militaire" au Liban, a déclaré Benjamin Netanyahu. "Si le Hezbollah viole l'accord et tente de se réarmer, nous attaquerons."
"Toute infraction du cessez-le-feu entraînera une réaction puissante", a affirmé le Premier ministre israélien, précisant que sa "durée dépendra de ce qui se passera au Liban". Cette trêve permettra à Israël de "se concentrer sur la menace iranienne", a-t-il encore dit.
L'accord prévoit un arrêt initial des combats de deux mois et exige du Hezbollah qu'il mette fin à sa présence armée dans une vaste zone du Sud-Liban pour laisser l’armée libanaise s’y déployer, tandis que les troupes israéliennes doivent retourner de leur côté de la frontière.
Il inclut la mise en place d’un comité international dirigé par les États-Unis pour surveiller son application.
La médiation internationale a pris pour base la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.
Joe Biden a indiqué qu'il espérait avancer dans les prochains jours sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec la libération des otages qui s'y trouvent toujours.