En Syrie, le nouveau gouvernement de transition prend forme et les combats continuent. Le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham annonce s’être emparé de la ville de Deir Ezzor.
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Les rebelles syriens ont annoncé la nomination d’un chef de gouvernement transitoire, Mohammad al-Bachir, pour assurer la gestion d’un pays sans dessus-dessous après le renversement du dirigeant syrien Bachar el-Assad, au pouvoir depuis 2000. Dès son entrée en fonction, celui-ci a promis calme et stabilité aux Syriens et déclaré aux journalistes que les nouveaux ministres avaient discuté du transfert des portefeuilles au gouvernement intérimaire pendant la période de transition jusqu'au début du mois de mars.
Dans les rues de Damas, les gens continuent de célébrer pour la troisième journée cpnsécutive et les magasins et les banques ont rouvert malgré les frappes aériennes israéliennes à travers le pays. Ce mercredi, le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham a annoncé s’être emparé de la ville de Deir Ezzor, dans l’est du pays.
Le chef des reblles, Abou Mouhammad al-Jolani, a estimé que le peuple syrien était "épuisé" par des années de guerre dans le pays et déclaré qu'il n'y en aurait pas d'"autre", dans un court entretien mardi à la chaîne Sky News.
Le chef des forces dominées par les Kurdes qui contrôlent de vastes régions du nord-est de la Syrie a annoncé mercredi une trêve avec les groupes proturcs à Manbij, zone à majorité arabe, où des combats ont fait 218 morts.
"Nous sommes parvenus via une médiation américaine à un accord de cessez-le-feu à Manbij", a déclaré Mazloum Abdi, commandant des Forces Démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington. Il a ajouté que les combattants du Conseil militaire de Manbij, affiliés au FDS, "se retireront de la zone dès que possible".
De son côté, l'administration Biden a déclaré qu'elle reconnaîtrait et soutiendrait un nouveau gouvernement syrien qui renoncerait au terrorisme, détruirait les stocks d'armes chimiques et protègerait les droits des minorités et des femmes.