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Biden : "les États-Unis sont en train de gagner la compétition mondiale"

Le président Joe Biden, à côté du secrétaire d'État Antony Blinken, reçoit une ovation avant de prononcer un discours sur la politique étrangère, le 13 janvier 2025.
Le président Joe Biden, à côté du secrétaire d'État Antony Blinken, reçoit une ovation avant de prononcer un discours sur la politique étrangère, le 13 janvier 2025. Tous droits réservés  Susan Walsh/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Susan Walsh/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Malek Fouda & Jean-Phiippe Liabot, Alexander Kazakevich avec AP
Publié le Mis à jour
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Camouflet pour Poutine en Ukraine, régimes autoritaires "au plus bas" : Joe Biden s'est félicité de sa politique étrangère lors de son dernier discours au département d'État.

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Joe Biden dont la présidence se termine le 20 janvier prochain a déclaré que son unique mandat avait été "couronné de succès" en matière de politique étrangère, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a dressé le bilan de son administration.

Alors que le 46e président des États-Unis s'apprête à quitter le Bureau ovale la semaine prochaine, il insiste sur le fait que ses quatre années à la tête du pays ont permis de restaurer la crédibilité des États-Unis sur la scène internationale et ont prouvé que Washington un partenaire incontournable pour traiter de toutes les crises.

"Les États-Unis sont en train de gagner la compétition mondiale", a déclaré M. Biden au public réuni dans la salle de conférence du département d'État.

M. Biden estime que le monde se trouve à un point d'inflexion, soulignant qu'une nouvelle ère de "concurrence féroce" s'est ouverte, remplaçant la "période de l'après-guerre froide".

"Au cours de ces quatre années, nous avons été confrontés à des crises, nous avons été mis à rude épreuve. Nous sommes sortis de ces épreuves plus forts, à mon avis, que lorsque nous les avons abordées", a déclaré le chef de la Maison blanche.

J'ai appris au cours de mes nombreuses années de service public à ne jamais, jamais, jamais, jamais abandonner
Joe Biden
46e président des États-Unis

M. Biden a poursuivi en expliquant que les États-Unis ont une longueur d'avance sur leurs concurrents dans divers domaines, notamment l'avenir de l'économie mondiale et la technologie. "Par rapport à il y a quatre ans, l'Amérique est plus forte, nos alliances sont plus fortes, nos adversaires et nos concurrents sont plus faibles".

Le président sortant a consacré une grande partie de son discours à son plus grand adversaire, le président russe Vladimir Poutine, en mettant l'accent sur l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Moscou.

M. Biden estime que son administration a empêché le chef du Kremlin d'atteindre ses objectifs de guerre.

Lorsque Poutine a envahi l'Ukraine, il pensait conquérir Kyiv en quelques jours. La vérité, c'est que depuis le début de la guerre, je suis le seul à m'être rendu dans le centre de Kyiv. Poutine n'y est jamais parvenu.
Joe Biden
46e président des États-Unis

"Aujourd'hui, près de trois ans plus tard, Poutine n'a atteint aucun de ses objectifs stratégiques. Il n'a pas réussi à soumettre l'Ukraine, à briser l'unité de l'OTAN ni à réaliser des gains territoriaux importants", a-t-il poursuivi.

M. Biden a souligné que son administration avait mené à bien sa mission en Ukraine, en ralliant le soutien mondial et en évitant une guerre ouverte entre deux puissances nucléaires. Le président américain a déclaré que grâce aux efforts des États-Unis, soutenus par son administration, l'Ukraine est toujours libre et indépendante, et qu'elle a un "bel avenir devant elle".

M. Biden estime que les adversaires de Washington "sont au plus bas" sous sa présidence, citant la Syrie comme exemple de leur affaiblissement. "Si nous voulons d'autres preuves de l'affaiblissement de l'Iran et de la Russie, il suffit de jeter un coup d'œil à la Syrie. Le président Assad était l'allié le plus proche des deux pays au Moyen-Orient. Ni l'un ni l'autre n'a pu le maintenir au pouvoir".

Selon lui, les puissances autoritaires comme l'Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord s'alignent plus étroitement les uns sur les autres plus "par faiblesse que par force".

Le démocrate de 82 ans insiste sur le fait que l'administration entrante héritera d'États-Unis qui sont dans une "position fondamentalement plus forte" qu'elle ne l'était sous le premier mandat de Trump.

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