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La visite de responsables américains au Groenland n'est pas une "provocation", affirme Trump

DOSSIER - Usha Vance participe à un meeting de campagne, le 1er novembre 2024, à Selma, N.C. (AP Photo/Allison Joyce, File)
DOSSIER - Usha Vance participe à un meeting de campagne, le 1er novembre 2024, à Selma, N.C. (AP Photo/Allison Joyce, File) Tous droits réservés  Copyright 2024 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Jeremiah Fisayo-Bambi & AP
Publié le Mis à jour
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L'épouse du vice-président, Usha Vance, doit se rendre au Groenland cette semaine, alors que Donald Trump continue de suggérer que les États-Unis pourraient prendre le contrôle de l'île arctique riche en minerais.

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Le président américain Donald Trump a insisté lundi sur le fait que la visite prévue de l'épouse du vice-présient américain J. D. Vance, Usha Vance, au Groenland relevait de "l'amitié, pas de la provocation".

"Il s'agit d'amitié et non de provocation. Nous avons affaire à de nombreuses personnes du Groenland qui aimeraient que quelque chose se passe pour qu'elles soient correctement protégées et prises en charge", a déclaré Donald Trump lors d'une réunion du conseil des ministres.

Usha Vance doit se rendre au Groenland cette semaine, alors que le président américain continue de suggérer que les États-Unis pourraient prendre le contrôle de l'île arctique riche en minerais.

Son bureau indique qu'Usha Vance partira jeudi et reviendra samedi.

L'épouse du vice-président fera partie d'une délégation américaine chargée de "visiter des sites historiques, de découvrir le patrimoine groenlandais et d'assister à l'Avannaata Qimussersu, la course nationale de traîneaux à chiens du Groenland".

Le ton conciliant de Donald Trump lundi survient alors que le Premier ministre du Groenland, Múte Bourup Egede, a mis en garde contre "l'agression américaine" et a déploré le "désordre" causé par la visite prochaine d'Usha Vance, qui sera rejoint par le conseiller à la sécurité nationale et le secrétaire d'État à l'Énergie de Donald Trump.

Donald Trump a affirmé avoir reçu des ouvertures positives de la part de la nation insulaire, bien que les autorités de l'île aient exprimé des inquiétudes à l'approche de la visite.

Inquiétude sur l'île

Múte Bourup Egede, qui conserve son poste de Premier ministre du Groenland jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement, a reconnu dimanche sur Facebook qu'il y avait des inquiétudes sur l'île.

La visite de "l'épouse du vice-président des États-Unis et du plus haut conseiller à la sécurité du président des États-Unis ne peut pas être considérée uniquement comme une visite privée", a-t-il déclaré. "Nous pouvons d'ores et déjà constater l'ampleur du désordre qu'elle a provoqué".

Múte Bourup Egede a déclaré qu'il n'y aurait pas de réunions officielles avec les visiteurs américains parce qu'un nouveau gouvernement n'a pas encore été formé.

Il a appelé les alliés du Groenland à lui apporter leur soutien, ajoutant que "le seul but" d'un voyage de Michael Waltz est "une démonstration de puissance à notre égard, et le signal ne doit pas être mal compris".

"Nous avons été traités de manière inacceptable", a-t-il écrit sur son compte Facebook.

Le probable prochain dirigeant du Groenland appelle à l'unité

Cependant, Jens-Frederik Nielsen de Demokraatit, le probable prochain dirigeant du Groenland, a tenté d'apaiser les craintes en annonçant qu'il formait un nouveau gouvernement de coalition "avec l'objectif clair d'assurer la sécurité de notre pays et de notre peuple".

"Lorsque des dignitaires étrangers se rendent dans notre pays pour ce que l'on appelle des visites privées, cela suscite à juste titre des inquiétudes", a-t-il écrit sur Facebook. "Il n'y a aucune raison de paniquer. Mais il y a de bonnes raisons de s'unir et d'exiger le respect. C'est ce que je fais. Et je continuerai à le faire."

Le Groenland est une région autonome du Danemark, un allié des États-Unis au sein de l'OTAN, et le nord-ouest du Groenland abrite déjà la base militaire américaine de Pituffik, qui relève de la force spatiale du Pentagone.

Mais Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises qu'il pensait que les États-Unis devaient s'emparer du Groenland à des fins stratégiques et de sécurité nationale, ce qui a ébranlé l'allié de l'OTAN qu'est le Danemark et le bloc de l'UE.

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