Cette annonce intervient alors que Téhéran est critiqué pour son soutien présumé aux rebelles Houthis du Yémen, qui ont lancé une attaque contre Israël en visant l'aéroport de Tel Aviv au cours du week-end.
Le ministère iranien de la Défense a dévoilé un missile balistique dernier cri, à combustible solide qui, selon lui, a une portée d'au moins 1 300 kilomètres, ne nécessite pas de GPS, mais possède un système embarqué et intégré de guidage par imagerie thermique.
La présentation de cette arme intervient dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis au sujet des activités nucléaires de Téhéran et de son soutien présumé aux rebelles Houthis au Yémen.
La télévision d'État iranienne a montré le missile - appelé Qassem Basir - dimanche lors d'une interview du ministre de la Défense, le général Aziz Nasirzadeh. Selon les autorités iraniennes, le missile a été testé pour la dernière fois le 17 avril.
Lors de son passage à la télévision, le ministre iranien de la Défense a démenti les affirmations de Washington selon lesquelles Téhéran aiderait les Houthis du Yémen, qui ont pris pour cible l'aéroport international Ben Gourion à Tel Aviv au cours du week-end.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis des représailles énergiques contre les Houthis et leurs soutiens iraniens présumés.
Aziz Nasirzadeh a affirmé que le Yémen était une nation indépendante qui prenait ses propres décisions, avant de lancer un avertissement aux États-Unis et à leurs alliés.
Le ministre iranien de la Défense a déclaré que son pays considérerait les bases américaines dans la région comme des "cibles légitimes" s'il était attaqué.
De son côté, l'administration Trump veut empêcher Téhéran de développer son stock d'uranium quasi militaire.
Les négociations nucléaires indirectes entre les États-Unis et l'Iran étaient prévues pour le 3 mai à Rome. Elles ont toutefois été reportées.
Le président américain Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de frapper militairement l'infrastructure nucléaire iranienne si les efforts diplomatiques échouaient.