Rome est devenue "la capitale de la paix et du dialogue", a déclaré le chef de la diplomatie italienne. Les pourparlers se sont déroulés sous la médiation d'Oman.
L'Iran et les États-Unis ont conclu samedi un deuxième cycle de négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, ont indiqué des responsables américains et iraniens.
Il n'y a pas eu de bilan immédiat sur le déroulement des discussions à l'ambassade d'Oman, dans le quartier de Camilluccia à Rome, mais les deux pays ont convenu d'organiser un nouveau cycle de négociations la semaine prochaine.
À l'issue des discussions, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Esmail Baghaei, a déclaré à la télévision publique iranienne que l'Iran "poursuivra les négociations avec sérieux" afin d'obtenir la levée des sanctions économiques paralysantes qui pèsent sur son pays.
"L'Iran poursuivra les pourparlers de manière constructive et déterminée", a-t-il ajouté.
Les négociations à huis clos ont été menées par Steve Witkoff, l'envoyé du président Donald Trump au Proche-Orient, et par le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi, sous la médiation du ministre omanais des affaires étrangères Badr al-Busaidi.
L'Iranien a rencontré son homologue italien Antonio Tajani peu avant le début des pourparlers. Le chef de la diplomatie italienne a publié un message sur X, exprimant son espoir de voir les négociations aboutir.
Donald Trump a enclenché une stratégie de "pression maximale" sur Téhéran et menace de bombarder l’Iran en cas d’échec des négociations.
Selon le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, Téhéran n’est pas "loin" d’obtenir l’arme nucléaire.
L’AIEA estime que les niveaux d’enrichissements d’uranium iranien atteignent 60 % alors que le plafond décidé pour l’Iran était de 3,67 %.
L’uranium pour une bombe atomique doit être enrichi à 90 %.