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Israël annonce une nouvelle offensive sur la bande de Gaza avec des bombardements intenses

Frappes aériennes de l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza, le 16 mai 2025.
Frappes aériennes de l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza, le 16 mai 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Maya Alleruzzo
Tous droits réservés AP Photo/Maya Alleruzzo
Par Orestes Georgiou Daniel avec AP
Publié le Mis à jour
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Israël a lancé une nouvelle offensive d'envergure à Gaza, à la suite d'une vague de frappes aériennes qui, selon les autorités sanitaires locales, ont tué 108 personnes vendredi et au moins 58 samedi.

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L'armée israélienne a annoncé une nouvelle phase de son offensive à Gaza, avec des frappes aériennes intenses, dont la dernière a entraîné la mort d'au moins 58 Palestiniens dans la nuit de vendredi à samedi, selon des responsables sanitaires locaux.

Les militaires israéliens ont annoncé qu'ils "menaient des frappes de grande ampleur et mobilisaient des troupes pour parvenir à un contrôle opérationnel" dans plusieurs secteurs de l'enclave, dans le cadre d'une opération baptisée "Les Chariots de Gédéon".

Cette annonce de Tsahal fait suite à une campagne d'intensification des frappes qui a fait plusieurs centaines de morts au cours de la semaine écoulée, dont 108 vendredi.

Un plan israélien pour l'après-Hamas

Par ailleurs, des documents datés de décembre 2023, examinés en exclusivité par Euronews, ont révélé que l'une des propositions du gouvernement israélien comprenait la création d'une nouvelle entité à Gaza "au lendemain" d'une défaite hypothétique du Hamas.

La proposition, sous la forme d'un document de 32 pages, a été rédigée par un groupe de plus de 35 000 réservistes des forces de sécurité israéliennes réunis en un "Forum israélien de défense et de sécurité".

Le plan ne précise pas si Israël a l'intention d'annexer la bande de Gaza, mais il exclut explicitement la souveraineté de la Palestine ou plus précisément de l'Autorité palestinienne, ainsi que la présence de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en tant qu'opérateur d'aide humanitaire, les forces de défense israéliennes ayant davantage leur mot à dire dans l'administration générale des affaires de l'enclave.

Les dirigeants arabes réunis à Bagdad

À la suite de l'annonce de Tsahal, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé samedi à un cessez-le-feu permanent et immédiat à Gaza. Lors du sommet annuel de la Ligue arabe à Bagdad, il a déclaré : "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu permanent dès maintenant", ajoutant qu'il était "alarmé par les plans d'Israël visant à étendre les opérations terrestres et autres".

La guerre à Gaza est au cœur des discussions du sommet, alors que les dirigeants se réunissent dans la capitale irakienne. Lors d'un sommet d'urgence en mars dernier, ils ont approuvé une proposition de plan pour la reconstruction de Gaza qui n'entraînerait pas le déplacement des deux millions d'habitants de l'enclave.

Ce sommet intervient un jour après que le président américain Donald Trump a achevé sa tournée dans la région, qui a notamment été marquée par sa rencontre avec le nouvel homme fort de Syrie Ahmed al-Charaa.

À l'issue de son voyage, M. Trump a reconnu que "beaucoup de gens meurraient de faim" à Gaza et a affirmé que les États-Unis allaient "s'occuper de cela".

En début de semaine, des experts internationaux en sécurité alimentaire ont indiqué que plus de 20 % de la population de Gaza était confrontée à "un risque critique de famine", si Israël ne levait pas son blocus de l'aide vitale.

Le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, s'est adressé mardi aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU en ses termes : "Allez-vous agir maintenant, de manière décisive, pour empêcher un génocide et garantir le respect du droit humanitaire international ?"

Dans une lettre datée de vendredi, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, a répondu en accusant Fletcher de faire un "sermon politique" et d'invoquer "l'accusation de génocide sans preuve, sans mandat et sans retenue".

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