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États-Unis : une cour d'appel autorise Donald Trump à déployer la garde nationale à Los Angeles

Des soldats de la Garde nationale sont postés près de l'entrée du bâtiment fédéral à Los Angeles.
Des soldats de la Garde nationale sont postés près de l'entrée du bâtiment fédéral à Los Angeles. Tous droits réservés  Gabrielle Lurie/online_yes
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Par Euronews avec AP
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Donald Trump a fait appel à la garde nationale à la suite de manifestations contre la vague d'interpellations de personnes sans-papiers par la police fédérale de l'immigration.

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C'est une victoire pour Donald Trump. Ce jeudi 19 juin, une cour d'appel fédéral a autorisé le président américain à conserver le contrôle du déploiement de troupes de la garde nationale à Los Angeles.

Les trois juges ont conclu, à l'unanimité, que Donald Trump avait été en droit d'ordonner la mobilisation des 4 000 membres de la garde nationale afin de maîtriser les manifestants. Ils ont assuré que, bien que le président n'ait pas le pouvoir de prendre le contrôle de la garde républicaine d'un État, l'administration Trump avait présenté suffisamment de preuves pour justifier la mobilisation de ces soldats.

Le milliardaire avait fait appel aux troupes à la suite de manifestations contre la vague d'interpellations de personnes sans-papiers par la police fédérale de l'immigration.

Cette décision met ainsi fin au jugement d'un tribunal de première instance, saisi par le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui avait estimé illégal l'ordre donné par le président.

"Les faits non contestés démontrent qu'avant le déploiement de la Garde nationale, les manifestants ont plaqué au sol" plusieurs agents fédéraux et ont jeté "des morceaux de béton, des bouteilles et d'autres objets sur les agents", a écrit le tribunal dans une explication de sa décision.

"Les manifestants ont également endommagé des bâtiments fédéraux et provoqué la fermeture d'au moins un bâtiment fédéral", a ajouté la Cour, qui a assuré que Gavin Newsom n'avait pas le pouvoir d'opposer son veto à l'ordre du président.

"Le combat n’est pas fini"

Donald Trump a célébré cette décision sur sa plateforme Truth Social, la qualifiant de "grande victoire". "Partout aux Etats-Unis, si nos villes et nos concitoyens ont besoin d’une protection, c’est à nous de la leur fournir si l’État ou la police locale en sont incapables, pour quelque raison que ce soit".

"Le combat n’est pas fini", a réagi, de son côté, Gavin Newsom, qui s'est dit déçu de la décision de la cour d'appel. "Nous poursuivrons notre contestation de l’utilisation autoritaire, par le président [Donald] Trump, des soldats américains contre les citoyens."

"Le tribunal a rejeté à juste titre l'affirmation de Donald Trump selon laquelle il peut faire ce qu'il veut de la Garde nationale sans avoir à s'expliquer devant un tribunal", a également déclaré Gavin Newsom. "Le président n'est pas un roi et n'est pas au-dessus de la loi."

Si Donald Trump a fait valoir que les troupes étaient nécessaires pour rétablir l'ordre, Gavin Newsom a déclaré que cette décision avait attisé les tensions, usurpé l'autorité locale et gaspillé des ressources.

Ce déploiement de la Garde nationale était le premier effectué par un président américain sans l'autorisation du gouverneur depuis 1965.

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