Alors que près de 1 000 migrants arrivent en Crète chaque jour, Athènes annonce un durcissement de la politique d'accueil.
Le ministre grec des Migrations et de l'Asile Thanos Plevris a annoncé lors d'une réunion avec ses homologues européens à Copenhague que le pays ne pouvait pas faire face à l'augmentation des flux de migrants en provenance de Libye et qu'il procédait donc à un renforcement de la législation sur l'asile.
"Le retour des migrants illégaux doit être notre première priorité. Notre message doit être clair. Si vous entrez illégalement en Europe ou si votre demande d'asile est rejetée, vous n'avez pas le droit d'être en Europe et vous devez retourner dans votre pays. En Grèce, nous allons avoir une nouvelle loi. Cette loi dispose que si votre demande d'asile est rejetée et que vous ne retournez pas dans votre pays, il s'agit d'un délit pénal et vous risquez de 2 à 5 ans de prison. Le message est donc le suivant : si vous vous trouvez illégalement dans notre pays, vous avez deux possibilités. Si vous êtes en situation irrégulière dans le pays, vous avez deux options : la prison ou le retour", a déclaré Thanos Plevris à la conférence de presse.
Le responsable grec a fait remarquer que 1 000 migrants arrivent en Crète chaque jour et que trois millions d'autres se trouvent en Libye. Il a ajouté que des mesures devaient être prises dans le cadre européen, tout en tenant compte des communautés locales.