Un tsunami de 1,30 mètre a frappé un port dans le nord du pays. Par mesure de précautions, les autorités ont demandé à près de 2 millions de personnes d'évacuer.
Près de 2 millions de personnes dans quelque 220 municipalités ont été invitées à évacuer la côte pacifique du Japon, ce mercredi 30 juillet, après qu'un séisme de magnitude 8,8 a eu lieu au large de la péninsule du Kamtchatka, le quatrième le plus important en un siècle.
En milieu de journée, un tsunami de 1 mètre 30 a frappé un port dans le département de Miyagi, dans le nord du pays.
Un tsunami de 60 centimètres a également atteint la ville de Hamanaka, sur l'île nippone d'Hokkaidō, a indiqué l'Agence météorologique japonaise. Un autre tsunami, trois fois moins important, a aussi frappé la baie de Tokyo, ont indiqué les autorités.
Alertes rétrogradées
Mais en début d'après-midi, l'agence météorologique japonaise a rétrogradé les alertes au tsunami à des appels à la vigilance dans le centre et le sud du Japon, en maintenant ces alertes pour les zones les plus septentrionales. Car des vagues importantes pourraient frapper les côtes nippones jusqu'à la fin de journée.
Sur l'île de Hokkaidō, une femme d'une soixantaine d'années a été transportée à l'hôpital après avoir chuté en tentant d'évacuer vers des zones plus élevées.
Les centrales nucléaires japonaises n'ont signalé aucune anomalie. L'opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, endommagée par le tsunami de 2011, a déclaré qu'environ 4 000 travailleurs s'étaient réfugiés sur des terrains plus élevés dans le complexe de la centrale, tout en assurant une surveillance à distance pour garantir la sécurité.
À l'instar des ferries reliant l'île de Hokkaidō au reste du pays et de certains trains, les activités de l’aéroport de Sendai, dans le centre du Japon, ont été temporairement suspendues.