Une personne restait en état critique après avoir été poignardée dans un train reliant Doncaster à Londres, une attaque qui a fait en tout onze blessés. Le suspect a été inculpé de tentative de meurtre, lésions corporelles et possession d'un objet tranchant.
La police britannique a inculpé lundi un homme de 32 ans de tentative de meurtre à la suite d'une attaque massive à l'arme blanche dans un train samedi qui a blessé 11 personnes. Les enquêteurs ont déclaré que l'individu avait également tenté de tuer quelqu'un dans une station de métro de l'est de Londres plus tôt le même jour.
La police britannique des transports a déclaré que le suspect, Anthony Williams, était accusé de plusieurs chefs d'accusations de tentative de meurtre, lésions corporelles et possession d'un objet tranchant pour l'attaque de samedi.
La police a indiqué qu'il était également accusé de tentative de meurtre pour un incident survenu peu avant 1 heure du matin samedi à la station de métro de Pontoon Dock à Londres, au cours duquel une victime "a subi des blessures au visage après avoir été attaquée au couteau" par un assaillant qui a pris la fuite.
La police a déclaré que les enquêteurs "examinent également d'autres infractions liées possibles". La police a déclaré qu'elle ne considérait pas les coups de couteau dans les trains comme un acte de terrorisme et qu'elle ne recherchait pas d'autres suspects.
Un deuxième homme, initialement arrêté en tant que suspect, a été libéré sans inculpation dimanche après qu'il a été établi que cet homme de 35 ans n'était pas impliqué dans l'affaire.
Anthony Williams, de nationalité britannique a comparu brièvement devant le tribunal de Peterborough lundi.
Entouré de quatre agents de sécurité, il s'est présenté sur le banc des accusés vêtu d'un survêtement de prison gris et menotté. Il a été placé en détention jusqu'à sa prochaine audience, qui aura lieu le 1er décembre.
La série de coups de couteau, qui a duré quelques minutes, a semé la peur et la panique dans un train reliant Doncaster, dans le nord de l'Angleterre, à Londres, samedi soir.
Le train était à peu près à mi-parcours et venait de quitter un arrêt à Peterborough lorsque la police a commencé à recevoir des appels signalant que des personnes avaient été poignardées à bord.
Les passagers ont décrit des scènes de panique alors que des voyageurs ensanglantés couraient dans le train pour échapper au poignardeur.
Onze personnes ont été soignées à l'hôpital. La victime la plus grièvement blessée est un membre du personnel ferroviaire qui a tenté d'arrêter l'agresseur. La police a qualifié son action de "tout simplement héroïque". Il se trouve dans un état critique mais stable. Quatre autres victimes sont restées hospitalisées lundi.
Le suspect a été arrêté lorsque le train s'est arrêté d'urgence dans la ville de Huntingdon, huit minutes après les premiers appels d'urgence a fait savoir la police.
Les autorités ont déclaré qu'il s'agissait d'un incident isolé, mais elles ont renforcé la sécurité sur les voies ferrées, des policiers armés patrouillant dans les principales gares lundi.
Le gouvernement a rejeté les appels à l'introduction d'un contrôle des passagers et des bagages de type aéroportuaire dans les 3 500 gares britanniques, estimant qu'une telle mesure ne serait pas "proportionnée".
Au Royaume-Uni, où les lois sur le contrôle des armes à feu sont strictes, près de la moitié des homicides sont commis à l'aide d'un couteau ou d'un instrument tranchant.
Le gouvernement de centre-gauche du Premier ministre Keir Starmer s'est engagé à réduire ce type d'attaques. Il a renforcé les règles d'achat des couteaux et interdit certains types de lames.
Il affirme avoir obtenu des succès, le nombre d'homicides au couteau ayant diminué de plus de 20 % au cours de l'année qui s'est achevée en mars 2025 par rapport aux 12 mois précédents, selon l'Office des statistiques nationales (ONS).