Les dirigeants européens tentent de d'avancer sur la question d'un accord de cessez-le-feu en Ukraine.
Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont entretenus par téléphone avec le président américain Donald Trump, ce mercredi.
Selon la présidence française, l'appel téléphonique de 40 minutes avait pour but d'"essayer d'avancer" sur le dossier ukrainien.
Les quatre dirigeants ont ainsi "discuté des derniers développements de la médiation engagée par les États-Unis et salué leurs efforts pour parvenir à une paix solide et durable en Ukraine et mettre fin aux tueries."
L'Élysée ajoute que "ce travail intensif se poursuit et va se poursuivre dans les prochains jours. Ils ont convenu qu’il s’agissait d’un moment critique pour l’Ukraine, pour son peuple et pour la sécurité commune de la région euro-atlantique."
Cet appel intervient au moment où les efforts diplomatiques se poursuivent pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Jeudi, Emmanuel Macron et Keir Starmer doivent présider une nouvelle réunion en visioconférence de la coalition des volontaires, le groupe d'alliés de Kyiv prêts à apporter à l'Ukraine des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu.
Nouvelles discussions américano-ukrainiennes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté annoncé dans un post sur Telegram de nouvelles discussions entre Washington et Kyiv sur le plan de paix américain.
"Aujourd’hui, une discussion avec la partie américaine au sujet d’un document qui détaillera le processus de reconstruction et de développement économique de l’Ukraine après la guerre aura lieu. Parallèlement, nous finalisons le travail sur les 20 points d’un document (…) susceptible de définir les paramètres pour mettre fin à la guerre. Nous espérons transmettre prochainement ce document aux États-Unis après notre travail conjoint avec l’équipe du président Trump et nos partenaires européens. Demain, nous avons au programme une réunion au format de la coalition des volontaires (…). Cette semaine pourrait apporter des nouvelles pour nous tous, et pour mettre fin à l’effusion de sang".