La méga-fusion entre Bayer, le géant allemand de la chimie et Monsanto, son rival américain n’aura pas lieu.
La méga-fusion entre Bayer, le géant allemand de la chimie et Monsanto, son rival américain n’aura pas lieu.
Du moins pas pour l’instant.
Monsanto rejette l'offre de rachat de Bayer mais reste ouvert à des négociations https://t.co/5lS5lDawmi#AFPpic.twitter.com/jhkcupjzAL
— Agence France-Presse (@afpfr) 24 mai 2016
Mardi le conseil d’administration de Monsento a rejeté l’offre d’achat de 55 milliards d’euros déposée par Bayer au motif que ce montant n‘était pas assez élevé.
Si Monsento n’est pas hostile à un rapprochement, le numéro un mondial des OGM entend clairement faire monter les enchères.
Pas sûr cependant que Bayer puisse renchérir. Mardi, l’agence de notation Moody’s a mis en garde le groupe allemand face aux risques financiers encourus.
Les écologistes européens, eux, y sont hostiles et rappellent les scandales qui ont émaillé la vie de Monsento.
A défaut, BASF, un autre allemand, pourrait monter au créneau et faire une offre d’achat.
Le marché des semences transgéniques suscite beaucoup de convoitises. En février, ChemChina, une entreprise chinoise,
a proposé le rachat du groupe suisse Syngenta tandis que les américains Dow Chemical et DuPont sont en train de peaufiner leur fusion.
Cette course à la fusion est notamment due à la chute des prix des produits agricoles et à la forte dépréciation des monnaies des pays émergents qui affecte les exportations.
Avec AFP et Reuters