La droite et l'extrême droite ont uni leurs voix au parlement pour démettre le Premier ministre Stefan Löfven de ses fonctions, mais il entend bien revenir.
En Suède, le Parlement a démis le Premier ministre de ses fonctions.
C'est la coalition de centre-droit et l'extrême droite qui ont uni leurs voix pour démettre le social-démocrate Stefan Löfven.
Le chef du gouvernement était affaibli depuis les législatives du 9 septembre.
Le président du Parlement, le conservateur Andreas Norlén, doit désormais convier dans les plus brefs délais les représentants des partis siégeant au Riksdag, le Parlement monocaméral du pays scandinave, à des consultations en vue de former un nouveau gouvernement.
Après l'affaiblissement de Stefan Löfven, Ulf Kristersson veut reprendre la main et proposer une alternance à droite. Stefan Löfven de son côté a clairement fait savoir après le vote qu'il entendait continuer à "servir le pays" en tant que prochain Premier ministre.
Il est issu de la coalition minoritaire de son parti social-démocrate et des écologistes avec le soutien informel des ex-communistes du Parti de gauche, et il entend donc bien se représenter pour le poste.
S'ils ont réalisé leur plus mauvais score depuis des décennies, les sociaux-démocrates restent le premier parti de Suède, loin devant les Modérés (conservateurs) et les Démocrates de Suède (extrême droite).