BFI : 60e festival du film du Londres

BFI : 60e festival du film du Londres
Par Euronews
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Lancement du soixantième festival du film de Londres avec son lot de stars, de réalisateurs et de cinéphiles.

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Lancement du soixantième festival du film de Londres avec son lot de stars, de réalisateurs et de cinéphiles.

Cette année 248 films (fictions et documentaires mélangés) sont présentés dans les différentes sections.

Parmi eux A United Kingdom qui a ouvert le festival. Dans les années 1940, le prince du Botswana Seretse Khama fait scandale en épousant une femme anglaise, Ruth Williams.

Une histoire vraie avec David Oyelowo qui interpréte ce prince qui allait devenir le premier président du Botswana indépendant : “On devrait avoir plus de films qui reflètent la société dans laquelle nous vivons tout simplement parce que les films, la télé, les médias, ont culturellement beaucoup d’influence. C’est le reflet de ce que nous sommes. Ce en quoi nous croyons en tant qu‘êtres humains est très liés aux films que nous voyons parce qu’ils sont censés être le reflet de nos vies et d ela société dans laquelle nous vivons.”

Le film a été tourné au Royaume-Uni et au Botswana. Et c‘était capital pour sa réalisatrice Amma Asante, première réalisatrice noire à ouvrir le festival de Londres : “Ce n’est pas une histoire générique, c’est spécifique à un pays et à son parcours vers l’indépendance. Donc pour moi c’est vraiment important de faire ça pour le respect du pays, pour le respect des gens. Cela se retrouve dans l’ADN du film qui peut intégrer ce que veulent dire les traditions. D’un point de vue métaphorique je crois que c’est très important de se réveiller et de voir un pays se dresser, un pays dont on raconte l’histoire.”

Autre film présenté Moonlight. Le film suit le passage à l‘âge adulte d’un jeune homme, Chiron, pendant l‘ère de la guerre contre la drogue à Miami.

Le film est adapté d’une pièce de Tarell McCraney “Moonlight Black Boys Look Blue” il a été réalisé par Barry Jenkins : “Quand j’ai lu la pièce de Tarrell elle m’a littéralement emporté et cela aurait été lâche de ne pas l’adapter. Et en tant que narrateur visuel il aurait vraiment été très lâche de ne pas avoir créé une histoire à partir de cette pièce. Et, encore une fois, je suis vraiment heureux que ce film suscite de l’intérêt mais au départ ce que je voulais c‘était rendre justice aux personnages.”

Et comme nous sommes à Londres on ne fera pas l’impasse sur une production bollywoodienne.

Tous les ingrédients se retrouvent dans cette production Mirzya une épopée sur fond d’amour et de lutte pour le pouvoir qui se passe au Rajasthan.

Le BFI, le festival du film de Londres se tient jusqu’au 16 octobre.

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