Jean-Pierre Marielle est mort mercredi à 87 ans. Il laisse derrière lui une filmographie qui fleure bon la France des années 70 et un personnage entre « grivoiserie » et élégance virile. Avec sa disparition, c’est un peu plus qu’un comédien génial qui s’en va mais un symbole et une certaine idée, bien française, du « cool ».
Euronews vous propose une sélection, très subjective, des meilleurs moments de Jean-Pierre Marielle devant la caméra.
Calmos, Bertrand Blier, 1976
Jean-Pierre Marielle incarne un gynécologue en perte de sens, victime, selon lui, de la libido des femmes. Avec Jean Rochefort, ils décident de s’échapper, tous les deux, loin de la ville.
Les Galettes de Pont-Aven, Joël Séria, 1975
Un an avant Calmos, Marielle joue, à nouveau, un homme à la dérive à cause des femmes ou plutôt de sa femme. Pour fuir une épouse trop puritaine, il part à Pont-Aven où il rencontre un peintre fort en gueule et très porté sur le sexe.
Coup de torchon, Bertrand Tavernier, 1981
1938, Afrique-Occidentale française. Philippe Noiret est un policier moqué par tous qui va se transformer en tueur sanguinaire. Il rencontre Jean-Pierre Marielle qui joue deux rôles : le Péron, le proxénète et le frère de celui-ci, un adjudant de l’armée.
Comme la lune, Joël Séria, 1977
Marielle retrouve Séria pour se mettre dans la peau de Roger Pouplard, un coureur de jupons qui laisse femme et enfants pour vivre une histoire avec une jeune fille sexy, mais tout ne se passe pas comme il l’espérait.
La valise, Georges Lautner, 1973
Encore une histoire de femme…Le Commandant Bloch (Jean-Pierre Marielle), espion israélien, voit sa couverture remise à cause suite à sa rencontre avec Françoise (Mireille Darc). Il est obligé d’abandonner sa mission et se réfugie à l’ambassade de France où il rencontre le Capitaine Augier, joué par Michel Constantin.