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Au festival du film de Marrakech, le cinéma marocain mis à l'honneur

Le cinéaste Daoud Aoulad- Syad et l'actrice Naïma  Elmcherqui, récemment décédée, étaient à l'honneur.
Le cinéaste Daoud Aoulad- Syad et l'actrice Naïma Elmcherqui, récemment décédée, étaient à l'honneur. Tous droits réservés  Credit: Euronews/Africanews
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Par Euronews
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L'occasion de découvrir Le Lac Bleu, de Daoud Aoulad- Syad, et de rendre aussi hommage à Naïma Elmcherqui, figure du grand écran décédée récemment.

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Le festival du film de Marrakech se poursuit au Maroc. Une 21ème édition qui met à l'honneur des jeunes talents, mais aussi des cinéastes du pays, comme Daoud Aoulad-Syad, à qui l'on doit Adieu forain ou encore En attendant Pasolini (2007). Cette fois, le réalisateur revient avec Le lac Bleu, tourné en plein désert marocain.

Le film raconte comment Youssef, orphelin non voyant âgé de 12 ans, s'est vu offrir un appareil photo qui va lui donner l'envie de photographier tout ce qui l'entoure, et de partir à l'aventure à la recherche d'un lac bleu dans le désert.

"J’ai rencontré des non- voyants suisses qui sont venus dans la région pour faire un trek, vers le lac Iriqui dans le désert du Maroc", relate Daoud Aoulad- Syad.

"Je me suis demandé comment ces non- voyants pouvaient venir ici pour marcher, et parmi ces personnes, il y avait un photographe. J’ai trouvé l’idée géniale, et à partir de ce moment- là, on a écrit le scénario. Le choix des acteurs s’est fait facilement, parce que ce sont des gens qui font du théâtre, des grands comédiens avec lesquels j’ai déjà travaillé, mais le plus difficile a été pour moi de sélectionner celui qui allait jouer l’enfant, car je ne voulais pas prendre un enfant valide qui allait jouer le rôle d’un non voyant. Comme il était bien entouré, avec de vrais comédiens, ils l’ont intégré, mais il a fallu du temps et je pense que le résultat est réussi", a expliqué le réalisateur marocain.

Le directeur artistique de la 21ème édition, Rémi Bonhomme, a souhaité rendre hommage à une actrice marocaine de renom, Naïma Elmcherqui. Cette dernière, décédée le 5 octobre 2024 à l'âge de 81 ans, a marqué le monde de l'art marocain.

Elle était une figure emblématique du cinéma, du théâtre et de la télévision.

Sa fille, la journaliste Yasmine Khayat était émue et fière d'accepter ce prix en l'honneur de sa mère. "Le deuil va prendre son temps, la vie est ainsi faite, mais en même temps, on sent une communion de la communauté cinématographique pour honorer sa mémoire et pour surtout honorer son engagement pour le théâtre, le cinéma et les arts marocains. Son engagement social va aussi être célébré ce soir, elle a fait beaucoup pour la promotion et l’émancipation de la femme marocaine, de la jeunesse et des enfants. Elle a été ambassadrice de l’UNICEF et elle fait vraiment ce qu’il fallait", a déclaré Yasmine Khayat.

Le festival international du film de Marrakech se déroule jusqu'au 7 décembre prochain.

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