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Roger Waters, cofondateur de Pink Floyd, risque d'être poursuivi pour son soutien à Palestine Action

Roger Waters exprime son soutien à Palestine Action et déclare son indépendance vis-à-vis du gouvernement britannique
Roger Waters exprime son soutien à Palestine Action et déclare son indépendance vis-à-vis du gouvernement britannique Tous droits réservés  AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par David Mouriquand
Publié le Mis à jour
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Roger Waters pourrait être poursuivi en justice après avoir déclaré que Palestine Action "n'est pas une organisation terroriste". Depuis samedi dernier, le groupe activiste est considéré comme tel au Royaume-Uni en vertu de la loi sur le terrorisme de 2000.

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Roger Waters, cofondateur de Pink Floyd, pourrait faire l'objet de poursuites judiciaires après avoir déclaré publiquement son soutien à Palestine Action, une organisation activiste interdite par le Parlement britannique.

Le musicien a publié une vidéo sur X dans laquelle il fait l'éloge de Palestine Action, qu'il qualifie de "grande organisation", estimant qu'elle est "non violente" et qu'elle n'est "absolument pas terroriste".

Il exprime également son soutien au groupe britannique de punk-rap Bob Vylan, qui a récemment suscité la controverse au festival de Glastonbury en scandant "mort, mort à l'IDF", en référence à l'armée israélienne (Israel Defence Force).

Roger Waters déclare son indépendance du gouvernement britannique

Depuis samedi dernier, Palestine Action est interdite en tant que groupe terroriste au Royaume-Uni en vertu de la loi sur le terrorisme de 2000.

Cela signifie que l'appartenance ou le soutien public à ce groupe est désormais considéré comme une infraction pénale et est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 14 ans de prison ou une amende.

Dans sa vidéo, Rogers Waters brandit une pancarte en carton avec le message suivant : "Roger Waters soutient Palestine Action. Le Parlement a été corrompu par des agents d'une puissance étrangère génocidaire. C'est maintenant. C'est le moment. Je suis Spartacus".

"Je déclare mon indépendance vis-à-vis du gouvernement britannique, qui vient de désigner Palestine Action comme une organisation terroriste interdite", ajoute le musicien.

Des organisations telles que Campaign Against Antisemitism (CAA) ont réagi à la vidéo sur les réseaux sociaux.

"Toute personne exprimant son soutien [à Palestine Action] en violation de l'article 12 de la loi sur le terrorisme de 2000 commet une infraction pénale", déclare le CAA. "Nous sommes prêts à poursuivre en privé les contrevenants dans les cas où une infraction a été établie et où les autorités n'agissent pas".

Accusations d'antisémitisme

Roger Waters s'est retrouvé à plusieurs reprises sous le feu des critiques pour ses prises de position sur le Moyen-Orient, jugées antisémites par ses détracteurs.

Selon les médias britanniques, certaines de ses déclarations sur Israël ont exaspéré ses anciens compagnons de groupe et, l'année dernière, Roger Waters a été exclu de la société de droits musicaux BMG pour des commentaires incendiaires sur Israël, l'Ukraine et les États-Unis.

Il a remporté une bataille juridique en avril 2023 après que des magistrats de Francfort ont ordonné à une salle d'annuler son concert, l'accusant d'être "l'un des antisémites les plus connus au monde".

Roger Waters affirme que ses critiques s'adressent à Israël, et non au judaïsme, accusant l'État hébreu "d'abuser du terme antisémitisme pour intimider des gens comme [lui] et les contraindre au silence".

Le cofondateur de Pink Floyd s'en est également pris à d'autres musiciens pour leurs positions sur Israël. S'adressant à Thom Yorke et Jonny Greenwood de Radiohead, il avait ainsi déclaré : "Ce n'est pas un conflit. C'est un génocide, Thom et Jonny !".

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