À travers diverses activités pédagogiques, ceux-ci sont invités à planter différentes espèces végétales, participant ainsi à la création de véritables oasis vertes au sein de leurs quartiers.
À Chypre, l'Unité d'éducation à l'environnement et au développement durable mène depuis des années l'initiative "Greening" visant à permettre aux élèves ainsi qu'à leur entourage de contribuer, à leur manière, à la lutte contre la crise climatique.
À travers diverses activités pédagogiques, ceux-ci sont invités à planter différentes espèces végétales, participant ainsi à la création de véritables oasis vertes au sein de leurs quartiers.
"Nous voulons que nos écoles offrent des conditions de résilience climatique qui améliorent à la fois les performances d'apprentissage et les résultats des élèves, tout en leur offrant un apprentissage interactif et des divertissements", confie Aravella Zachariou, cheffe de l'Unité d'Éducation à l'Environnement et au Développement durable de Chypre (CSEU).
Le projet "Greening" a été adoptée par les écoles et les élèves, mais aussi par les familles. Parents et grands-parents s’investissent aux côtés des enfants, resserrant les liens intergénérationnels autour d’un objectif commun : construire un avenir plus vert.
Jusqu'à présent, 44 écoles chypriotes ont participé au projet Greening.
Pour être sélectionnées, celles-ci ont présenté un plan de préservation de l'environnement et une étude menée sur les plantes à planter dans chaque zone.
"Après les deux premières années de fonctionnement, le programme est financé par des fonds nationaux. Il est plus durable, plus équitable et plus sain", explique Arabella Zachariou.
Des enfants de Catalogne étaient également à Chypre dans le cadre du programme Erasmus et ont été enthousiasmés par l'activité.
"Je pense que ces activités sont très utiles pour la protection de l'environnement et qu'elles permettent aux enfants concernés d'apprendre des choses d'autres écoles et d'autres pays. En Catalogne, nous avons des initiatives similaires, nous allons dans la forêt, nous participons à différentes activités et bien d'autres choses", témoigne le jeune Arnaud Arxe.
"Il est important de dépasser les frontières des communautés locales afin que d'autres pays et d'autres écoles puissent voir vos objectifs et s'inspirer de ces idées et de ces mouvements. De cette manière, nous pouvons les mettre en œuvre dans nos écoles et dans nos familles. En fait, c'est un objectif qui concerne le monde entier", reconnait la professeure de musique de l'école catalane, Maria Soler.
Intérêt des pays et des institutions pour le projet
L'ONU, l'Unesco, la Grèce, la Serbie et les Pays-Bas, entre autres, ont manifesté leur intérêt pour le projet, qui coûte environ 500 000 euros par an.
L'argent provient de fonds européens et les volontaires offrent leurs connaissances dans le domaine de la construction pour créer des espaces verts dans les écoles et les quartiers de manière correcte et durable.