Un pied dedans, un pied dehors, le flou règne toujours deux mois après la victoire du “oui” au referendum sur le Brexit.
Un pied dedans, un pied dehors, le flou règne toujours deux mois après la victoire du “oui” au referendum sur le Brexit. Officiellement, la Grande-Bretagne fait toujours partie de l’Europe des 28. Mais elle est de facto boudée par ses 27 autres camarades européens qui doivent se réunir sans elle le 16 septembre à Bratislava (Slovaquie). L’objectif de ce sommet extraordinaire est de définir la direction que va prendre l’Europe de demain, sans les britanniques.
A l’approche de ce rendez-vous, chacun tenter de renforcer sa position. Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a lancé un signal fort en invitant Angela Merkel et François Hollande à une rencontre informelle sur l‘île de Ventotene. Un hommage symbolique à Altiero Spinelli, l’un des pères fondateurs du projet européen qui a rédigé un Manifeste pour une Europe fédérale alors qu’il était détenu sur l‘île.
Le marathon diplomatique s’est ensuite poursuivi par une tournée dans les pays d’Europe centrale et de l’Est pour la Chancelière allemande alors que le président français reçevait les leaders des sociaux démocrates européens à proximité de Paris pour renforcer la position de la gauche.