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France : les gagnants et les perdants des élections législatives anticipées

Illustration des élections législatives en France, en juin 2024.
Illustration des élections législatives en France, en juin 2024. Tous droits réservés Euronews
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Par Jack Schickler
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Cet article a été initialement publié en anglais

Pour la première fois, le Rassemblement national, parti d'extrême droite, est arrivé en tête du premier tour des élections législatives, dimanche soir.

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Le Rassemblement national, parti d'extrême droite dirigé par Marine Le Pen et Jordan Bardella, s'est hissé à la première place au premier tour des élections législatives anticipées.

Le RN a obtenu 33,2 % des suffrages exprimés, selon les estimations de dimanche soir, ce qui représente une légère baisse par rapport aux sondages d'opinion de la semaine dernière qui plaçaient le parti et ses alliés à 36 %.

Pour la première fois, le parti arrive en tête d'un premier tour d'élections législatives, et son soutien a doublé depuis 2022.

Le parti d'extrême droite a désormais pour objectif d'obtenir la majorité absolue le 7 juillet.

Le vote, convoqué par le président Emmanuel Macron après une lourde défaite aux élections européennes, n'a pas réussi à inverser la tendance, et son parti centriste Ensemble ! devrait perdre un nombre important de sièges.

La coalition du camp présidentiel a obtenu 21 % des voix, ce qui représente un net recul par rapport aux élections législatives de 2022, mais une amélioration par rapport aux récentes élections européennes, où il n'avait obtenu que 14,6 % des voix.

Le Nouveau Front populaire, alliance de gauche formée après la convocation des élections par le Parti socialiste, les Verts et la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, a obtenu 28,1 % des voix, selon les projections, ce qui représente une légère amélioration par rapport aux 25,7 % obtenus par NUPES, la coalition équivalente, en 2022.

Le parti de centre-droit Les Républicains - qui a été secoué par l'alliance d'Éric Ciotti avec le Rassemblement national - est resté plus ou moins au même niveau que lors des dernières élections, à un peu plus de 10 %.

Que va-t-il se passer avant le second tour ?

Les heures qui viennent vont être marquées par de nombreuses tractations, les candidats pouvant conclure des pactes électoraux ou même se retirer dans les triangulaires.

Dans un discours prononcé juste après la fermeture des bureaux de vote, Jean-Luc Mélenchon a promis de se retirer de toute circonscription où il serait arrivé en troisième position, afin d'éviter de diviser le vote et de donner des sièges supplémentaires à l'extrême droite. Le leader de LFI a été suivi par les autres dirigeants de la gauche.

Le camp présidentiel, notamment par la voix du Premier ministre Gabriel Attal, a également annoncé des mesures similaires pour faire barrage à au RN, à quelques exceptions près. Car certains candidats de LFI sont pointés du doigt pour leurs positions jugées "anti-républicaines".

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