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"Retour de l'exil" : Carles Puigdemont en route vers l'Espagne

Carles Puigdemont annonce son retour en Catalogne.
Carles Puigdemont annonce son retour en Catalogne. Tous droits réservés AP Photo/Manu Fernandez
Tous droits réservés AP Photo/Manu Fernandez
Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Cet article a été initialement publié en anglais

L'ancien député européen risque une arrestation immédiate s'il retourne dans le pays qu'il a fui en octobre 2017 pour éviter la prison, trois jours après la déclaration d'indépendance catalane ratée.

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L'indépendantiste catalan Carles Puigdemont, ancien président de l'exécutif de la communauté autonome espagnole, a annoncé mercredi qu'il était sur le chemin de retour vers l'Espagne après un exil prolongé à Bruxelles.

"Le Parlement catalan a convoqué tous les députés au débat d'investiture du prochain président de la Généralité. Je dois y être et je veux y être. C'est pourquoi j'ai entrepris le voyage de retour de l'exil", a-t-il déclaré dans un message publié sur X.

Plus tôt dans la semaine, Carles Puigdemont, qui a fui en 2017, a annoncé son intention de rentrer en Espagne, déclenchant un séisme politique à un moment clé pour la politique régionale et nationale.

L'investiture du socialiste Salvador Illa doit être votée jeudi en session plénière de la Généralité (Generalitat), et Puigdemont considère son retour comme la "dernière option" pour empêcher un gouvernement pro-Madrid.

L'ex-président prévoit d'organiser une manifestation à 9 heures à Barcelone avant de tenter d'assister à la séance d'investiture.

"Si je suis arrêté, ce ne sera pas la première fois", a-t-il écrit, faisant référence aux périodes d'emprisonnement en Italie et en Allemagne en raison de ses activités parlementaires.

L'ancien eurodéputé risque une arrestation immédiate s'il retourne dans le pays qu'il a fui en octobre 2017.

M. Puigdemont s'est rendu en Belgique trois jours après l'échec de la déclaration d'indépendance de la Catalogne, jugée illégale, pour éviter la prison. L'échec du référendum a donné lieu à des jours de manifestations et à des centaines d'arrestations, y compris celles de ses partisans.

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