NewsletterNewslettersEventsÉvènementsPodcasts
Loader
Suivez-nous
PUBLICITÉ

Moyen-Orient : l'Iran rejette la demande d'apaisement des dirigeants européens

Le nouveau président iranien Massoud Pezechkian prononce un discours après avoir prêté serment lors d'une cérémonie au parlement de Téhéran, en Iran, le mardi 30 juillet 2024.
Le nouveau président iranien Massoud Pezechkian prononce un discours après avoir prêté serment lors d'une cérémonie au parlement de Téhéran, en Iran, le mardi 30 juillet 2024. Tous droits réservés Vahid Salemi/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Vahid Salemi/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Des représailles suite à l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran seraient "une solution pour mettre fin aux crimes et à l'agression", a déclaré le président iranien au Premier ministre britannique.

PUBLICITÉ

Téhéran a rejeté l'appel des trois pays européens lui demandant de s'abstenir de toute riposte contre Israël afin d'éviter une escalade des tensions régionales.

Le président iranien a déclaré au Premier ministre britannique Keir Starmer que le régime de Téhéran considérait les représailles contre Israël à la suite de l'assassinat, en juillet, du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, comme "un droit des nations et une solution pour mettre fin aux crimes et aux agressions", selon l'agence de presse gouvernementale IRNA.

Un rejet catégorique de la demande d'apaisement

Le silence de l'Occident face au "crime inhumain sans précédent" à Gaza et aux attaques israéliennes ailleurs au Moyen-Orient est "irresponsable" et encourage Israël à mettre en péril la sécurité régionale et mondiale, affirme Massoud Pezechkian.

Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont publié lundi une déclaration commune approuvant la dernière tentative des médiateurs - le Qatar, l'Égypte et les États-Unis - de négocier un accord pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas.

Les dirigeants européens ont également appelé au retour des dizaines d'otages détenus par le Hamas et à l'acheminement "sans entraves" de l'aide humanitaire, et ont demandé à l'Iran et à ses alliés de s'abstenir de toute mesure de représailles susceptible d'aggraver les tensions régionales après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh.

Ismail Haniyeh applaudit le président iranien nouvellement élu, Massoud Pezechkian, à Téhéran, en Iran, le mardi 30 juillet 2024, la veille de son assassinat.
Ismail Haniyeh applaudit le président iranien nouvellement élu, Massoud Pezechkian, à Téhéran, en Iran, le mardi 30 juillet 2024, la veille de son assassinat.Vahid Salemi/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

Israël n'a ni confirmé ni nié son rôle dans l'assassinat, mais avait exprimé son intention de le tuer, ainsi que d'autres dirigeants du Hamas, à la suite de l'attaque du 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les négociations au point mort

Dans un nouveau rejet de la demande des trois dirigeants, le gouvernement de Téhéran a déclaré que l'Iran n'avait pas besoin d'autorisation pour riposter à la mort d'Ismaïl Haniyeh.

"De telles demandes manquent de logique politique, elles sont totalement contraires aux principes et aux règles du droit international et représentent une requête excessive", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

L'Iran ne reconnaît pas Israël et soutient des groupes militants anti-israéliens, dont le Hamas et le Hezbollah libanais.

Les médiateurs essaient depuis des mois d'amener les deux parties à accepter un plan en trois phases qui impliquerait la libération par le Hamas des derniers otages capturés lors de son attaque du 7 octobre en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël, ainsi que le retrait d'Israël de Gaza.

Après plus de dix mois de combats, le nombre de morts palestiniens approche les 40 000 à Gaza, selon le ministère de la Santé.

Les pourparlers devraient reprendre jeudi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Moyen-Orient : renforts américains et appel au cessez-le-feu des dirigeants européens

Au moins 90 morts dans une nouvelle frappe israélienne sur une école dans la ville de Gaza

Les Balkans face à la fuite des cerveaux