Les troupes ukraniennes ont détruit 3 ponts clés dans la région de Koursk en Russie. Des destructions qui pourrait priver l'armée russe de matériel et de nouvelles troupes.
PUBLICITÉDes sources russes, dont le représentant du Comité d'enquête russe, rapportent que les forces ukrainiennes ont détruit le troisième et dernier pont d'avant-guerre sur la rivière Seim dans la région de Koursk.
Cela peut isoler le district de Glushkovsky et obliger les troupes russes à passer par le seul pont flottat au Sud de la rivière.
Il y avait trois ponts sur la rivière Seim dans le district de Glushkovskyi. L'un d'eux, à Glushkovo, a été le premier à être touché et sérieusement endommagé, le 16 août. Glushkovo se trouve à environ 12 kilomètres au nord de la frontière ukrainienne et à environ 16 kilomètres au nord-ouest de la principale zone de combat à Koursk.
Dimanche 18 août, le commandant de l'armée de l'air ukrainienne a affirmé que l'armée de l'air ukrainienne avait détruit le deuxième pont de Zvannoe. Voici la vidéo publiée par le lieutenant-général Kykola Oleschouk, montrant la frappe aérienne qui a coupé le pont en deux.
Le troisième - et le dernier - aurait été détruit lundi 19 août - le voici, dans le village de Karyzh.
La destruction des ponts sur Seym est considérée comme une étape cruciale pour l'Ukraine pour assurer un flanc sûr à son offensive à Koursk en rendant difficile pour Moscou l'approvisionnement de ses troupes au sud du fleuve.
Cela pourrait également démontrer que Kyiv pourrait chercher à prendre pied dans la région ou au moins en a la capacité. En détruisant les trois ponts, les forces ukrainiennes ont probablement isolé et coupé jusqu'à 700 kilomètres carrés de territoire dans la région de Koursk.
Dans sa dernière évaluation, le think tank américain, l'Institut pour l'Etude de la Guerre indique que les forces russes ont probablement redéployé plus de 5 000 hommes dans la région de Koursk au total.
Mais si les forces russes devaient lancer une contre-offensive concertée pour reprendre le territoire conquis dans la région de Koursk, elles auraient très probablement besoin que la Russie engage encore plus de main-d'œuvre, d'équipement et de matériel dans cette zone.