Entre 26000 et 31000 personnes ont appelé à des actions de la part des autorités pour lutter contre ce qu'elles appellent du "colonialisme"
"Canarias tiene un límite", "les Canaries ont une limite" c'est derrière cette bannière que des défilés regroupant des milliers de personnes ont eu lieu dans plusieurs endroits des îles Canaries ce dimanche.
Les manifestants entendaient protester contre le tourisme de masse, qui ne cesse de poser des problèmes et que les autorités se refusent selon eux à endiguer.
Les habitants mécontents réclament des quotas touristiques et un changement radical dans la manière d'accueillir les visiteurs.
Des militants affirment que l'afflux de touristes est en train de ruiner la vie des résidents. Des témoignages indiqueraient que certains habitants dorment désormais dans des voitures et des grottes en raison de la flambée des prix de l'immobilier.
"Ce n'est pas normal que nous, les Canariens, devions quitter notre terre pour pouvoir vivre confortablement. " explique une habitante.
"Ils nous ignorent, comme si nous n'existions pas et que nous n'avions pas d'importance." déplore une autre.
La seconde manifestation cette année
Six mois après la dernière grande manifestation du 20 avril, les marches ont eu lieu, à Tenerife et Gran Canaria, à Playa de las Américas et Maspalomas, les épicentres du secteur touristique depuis des décennies.
Selon les autorités, quelque 6 500 personnes ont participé à la marche à Playa de las Américas à Tenerife.
Elle s'est déroulée le long de la promenade, qui était bondée de visiteurs profitant du soleil et d'une journée à la plage.
En 2023, l'archipel a attiré 14,1 millions de visiteurs étrangers.