Après les violentes intempéries qui ont causé la mort d'au moins 217 personnes, 89 personnes sont toujours portées disparues, essentiellement dans la région de Valence.
Le bilan se précise, après les inondations meurtrières qui ont durement frappé l'Espagne.
L'espoir de retrouver des survivants s'amenuise, au fur et à mesure de la progression des recherches qui ont débuté il y a près d'une semaine. 89 personnes sont toujours portées disparues, après ces crues meurtrières qui ont fait au moins 217 morts, essentiellement dans la région de Valence.
"[Mon frère, ma belle-sœur et ma nièce étaient là à attendre", décrit Jorge Tarazona, un habitant de Valence qui a perdu plusieurs proches dans les inondations, "mais l'eau est arrivée et ils n'ont pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Mon frère a été entraîné et s'est retrouvé coincé dans une clôture, et il ne pouvait plus sortir. Ma belle-sœur n'a pas pu sortir de la voiture, elle est morte avec sa petite fille".
Des milliers de volontaires ont aussi afflué pour prêter main forte aux secours et aux équipes de recherche, arrivés à Madrid et dans d'autres villes espagnoles.
"On frappe aux portes et on demande si les gens ont besoin d'aide", explique Maria Belem Sbarciu, volontaire à Valence, "et ils nous disent "oui". "Tout le monde a besoin d'aide, mais ici, autour de nous,, il n'y en a pas suffisamment", poursuit Helena San Roma, venue à ses côtés.
"Je pense que la boue est toxique, parce qu'elle a été mélangée à de nombreux produits chimiques, notamment à de l'essence et à des peintures", estime Jesus Martinez, 23 ans, un étudiant venu nettoyer bénévolement les rues.
Les recherches se poursuivent également dans les parkings souterrains, qui ont commencé à être asséchés pendant le week-end.
Le Premier ministre Pedro Sanchez a annoncé le déblocage de plus de 10 milliards d'euros, dans un premier temps, pour venir en aide aux victimes et aux entreprises touchées par ces violentes intempéries.