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La France et cinq autres pays européens en faveur des obligations de défense communes

Jean-Noël Barrot, Antonio Tajani, Radoslaw Sikorski, Annalena Baerbock et Kaja Kallas
Jean-Noël Barrot, Antonio Tajani, Radoslaw Sikorski, Annalena Baerbock et Kaja Kallas Tous droits réservés  AP Photo
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Par Serge Duchêne avec AP
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Selon Radek Sikorski, le ministre polonais des Affaires étrangères, qui a présidé à la rencontre à Varsovie, ceci permettrait de "contrer les ambitions impériales" de la Russie.

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Six pays européens ont apporté leur soutien à une proposition d'obligations de défense communes visant à soutenir l'industrie de la défense de l'Union européenne.

S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues allemand, italien et français, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radek Sikorski, a qualifié cette avancée de « grande affaire ».

Les hauts diplomates espagnols et britanniques ont également participé à une réunion précédente par liaison vidéo, qui a été suivie d'une déclaration commune de toutes les nations présentes.

M. Sikorski a ajouté que ce développement aiderait « l'Europe à contrer fermement les ambitions impériales de la Russie ».

M. Sikorski, qui a accueilli la réunion à Varsovie, a déclaré mardi que « nous sommes convenus que l'Europe doit assumer une plus grande responsabilité pour sa propre sécurité, ce qui implique un partage plus équilibré du fardeau entre les membres de l'OTAN ».

« La Russie de Poutine restera l'une des plus graves menaces pour la sécurité, non seulement pour l'Europe, mais aussi pour l'ordre mondial. Son objectif reste la destruction permanente de l'architecture de sécurité européenne », a-t-il averti.

Les ministres des Affaires étrangères ont discuté du renforcement du soutien militaire de l'Europe à l'Ukraine ainsi que des liens avec les États-Unis sous la présidence entrante de Donald Trump, qui a déclaré à plusieurs reprises qu'il attendait de l'Europe qu'elle fasse plus d'efforts pour sa défense face à la guerre de la Russie contre l'Ukraine.

Entre-temps, le président russe Vladimir Poutine a signé une doctrine nucléaire révisée qui déclare qu'une attaque conventionnelle contre la Russie par tout pays soutenu par une puissance nucléaire sera considérée comme une attaque conjointe contre le pays.

La décision de Poutine fait suite à celle du président américain Joe Biden d'autoriser l'Ukraine à frapper des cibles à l'intérieur de la Russie avec des missiles à longue portée fournis par les États-Unis.

Le ministère russe de la Défense affirme que Kyiv a déjà lancé pour la première fois des missiles ATACMS fournis par les États-Unis sur le territoire russe.

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