Dans cette toute première édition de “Bruxelles, je t'aime ?” en Français, nous explorons les errements de la COP 29 à Bakou, le retour des énergies fossiles et le déclin des voitures électriques.
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Nos invités cette semaine sont Louis Droussin, militant pour le climat et doctorant en sciences politiques à l’UNamur, Sophie Pornschlegel, directrice adjointe chez Europe Jacques Delors et Esther Bollendorff, coordinatrice principale de la politique gazière de l’UE chez Climate Action Network.
Le panel a vivement réagi au choix du lieu d’accueil de la COP 29 mais également à la place accordée aux lobbyistes des énergies fossiles et à la montée du climatoscepticisme en rè général. Cette COP rassemble autour de la table des décideurs qui ont pour certains « très peu de volonté d’agir concrètement aux enjeux écologiques, » nous dit Louis Droussin. Pour Sophie Porshnegel, cette conférence doit rester « la plateforme de diplomatie climatique globale » dont le monde a besoin.
“Toutes les études le montrent, si on veut faire face à la crise climatique et si on veut garder les températures sous des limites qui sont respirables et vivables pour l'ensemble de l'humanité, on va devoir sortir des énergies fossiles le plus rapidement possible,” répète-t-il. “Et ça passera notamment par le fait qu'il y a des investissements qui vont devoir être faits, des choix qui vont être posés, des secteurs qui vont parfois devoir fermer ou être réorganisés.”
Le panel a également débattu de l’objectif de cette COP 29 de trouver un plan de financement durable et juste pour financer la transition écologique.
Les invités ont conclu l’émission par un débat sur le déclin de la demande et des ventes en voitures électriques, qui semblent avoir du mal à survivre aux tergiversations politiques et à l’interdiction par l’UE de la vente de voitures à essence à partir de 2035.