La mesure controversée a été proposée par la coalition de droite dirigée par le parti nationaliste PVV de Geert Wilders.
Les Pays-Bas ont mis en place lundi des contrôles supplémentaires à leurs frontières avec l'Allemagne et la Belgique.
Ces contrôles, qui devraient être maintenus pendant six mois, seront effectués dans les régions frontalières et "dans les aéroports pour des vols spécifiques présentant un risque de migration illégale ou de criminalité transfrontalière".
Ces mesures ont été proposées par la coalition de droite dirigée par le parti nationaliste PVV de Geert Wilders.
Marjolein Faber, ministre néerlandaise de l'Asile et de l'Immigration, a visité lundi un poste de contrôle à la frontière germano-néerlandaise dans la province de Limbourg. Elle affirme que les contrôles visent à réduire "l'afflux illégal de migrants aux Pays-Bas".
Plusieurs municipalités ont cependant fait part de leurs inquiétudes quant à ces nouvelles mesures, 46 maires de villes frontalières craignant que les contrôles ne compliquent les trajets des résidents et des employés d'entreprises locales.
Des capacités "malheureusement limitées"
En théorie, la gendarmerie néerlandaise, connue sous le nom de "maréchaussée royale", est désormais autorisée à mettre en place des points de contrôle à tous les points de passage.
L'association de la maréchaussée Marver s’attend cependant à un impact minime sur les voyageurs, affirmant que la plupart des voyageurs transfrontaliers ne remarqueront que peu de différence.
Évoquant les capacités "malheureusement limitées" des patrouilles frontalières, Marver affirme que les contrôles resteront aléatoires jusqu’à la fin des mesures prévue pour le 8 juin 2025.