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Candidat à la présidence du parti ECR, Mateusz Morawiecki veut "combattre le Mordor" au sein de l'UE

La Première ministre italienne en visite Giorgia Meloni et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki
La Première ministre italienne en visite Giorgia Meloni et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki Tous droits réservés  Czarek Sokolowski/Copyright 2023 The AP
Tous droits réservés Czarek Sokolowski/Copyright 2023 The AP
Par Dominika Ćosić
Publié le
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Mateusz Morawiecki souhaite "combattre le Mordor" au sein de l'Union européenne... Pour cela, il veut convaincre ses alliés en prenant la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens au Parlement européen.

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Y-a-t'il un endroit dans le monde qui représenterait le Mordor, le mal absolu imaginé l'écrivain britannique John Ronald Reuel Tolkien ? Selon l'ancien Premier ministre polonais, ce serait la Russie, mais pas seulement. Mateusz Morawiecki a récemment dédié un exemplaire du Seigneur des anneaux à la Première ministre italienne Georgia Meloni, en affirmant vouloir "vaincre le Mordor". Lors d'un récent voyage à Bruxelles, Euronews a demandé à Morawiecki s'il pensait à quelqu'un en particulier.

"Bien sûr, aujourd'hui, la Russie sous Poutine est l'empire du mal. Mais toutes ces forces qui sont si destructrices dans toute l'Union européenne, qui se battent avec des États souverains, qui tentent de centraliser le pouvoir, ne sont pas bonnes pour l'Union européenne. Je ne les appellerais pas exactement Mordor parce que je veux coopérer avec elles" affirme Mateusz Morawiecki, l'ancien Premier ministre polonais du parti Droit et Justice.

L'ex-dirigeant faisait référence à une proposition du Parlement européen visant à modifier les traités européenns de manière à donner plus de pouvoirs à l'Union européenne.

L'ancien Premier ministre polonais s'y oppose et espère persuader ses alliés en remplaçant Meloni à la présidence du parti des Conservateurs et réformistes européens. Il a également dénoncé les tentatives d'imposer un "cordon sanitaire" autour des forces de droite au Parlement européen : "tout d'un coup, une nouvelle coalition a émergé - le PPE, nous les conservateurs, et aussi les Patriotes pour l'Europe. Et nous sommes en mesure de décider des questions sérieuses, bien sûr. Ce n'est pas la coalition qui a voté pour cette Commission européenne. Malgré cela, nous sommes en mesure de décider de l'avenir de l'Europe."

Mais le plus difficile pourrait être de surmonter la forte polarisation politique polonaise. Le parti Droit et Justice de Morawiecki et la Plateforme civique de centre-droit du Premier ministre Donald Tusk ne s'entendent pas et se situent à l'opposé de l'échiquier politique au Parlement européen.

"Je peux coopérer même avec les Diables pour le bien de mon pays et pour le bien de l'Union européenne. Malheureusement, il y a une indication très claire que le type de gouvernement ne veut pas travailler à l'amélioration et à la réparation de l'Union européenne" explique Mateusz Morawiecki.

A Bruxelles, l'ancien diriegant polonais a critiqué le programme de la présidence polonaise, qui sera dirigée par Donald Tusk au Conseil des ministres de l'Union européenne à partir du 1er janvier prochain pour six mois.

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