Après une réunion des chefs de la diplomatie des pays de l'UE et du Moyen-Orient à Riyad, l'Arabie Saoudite a appelé à lever les sanctions internationales contre la Syrie.
Des représentants de pays arabes, mais également de la France, des États-Unis, ou encore de la Turquie. Au cœur de leurs discussions, ce dimanche à Riyad, en Arabie Saoudite : l’avenir de la Syrie.
Le nouveau pouvoir à Damas était représenté par son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, venu plaider pour une levée des sanctions contre son pays.
Les Européens sont ouverts à cette idée, mais disent attendre des garanties, notamment concernant la protection des minorités.
"Nous savons qu'il y a beaucoup de groupes différents en Syrie. Il faut donc inclure toutes ces minorités. Nous voulons également éviter toute radicalisation. Nous voulons également que les femmes soient associées à cette transition", a déclaré Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l'UE.
Les États-Unis et l’Union européenne avaient imposé des sanctions au régime de Bachar al-Assad après la répression des manifestations de 2011, qui ont conduit à une guerre civile, qui a fait des centaines de milliers de morts et de déplacés.
Le chef de la diplomatie saoudienne dit souhaiter la levée des sanctions contre Damas, pour permettre le développement et la reconstruction du pays.
L’Arabie Saoudite, première économie du Moyen-Orient cherche à étendre son influence sur la Syrie, un mois après l’arrivée des rebelles au pouvoir.