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La faible représentativité de l'UE à l'investiture de Donald Trump est-elle significative ?

Des ouvriers poursuivent la finition de la tribune présidentielle près de la Maison-Blanche, jeudi 16 janvier 2025, avant l'investiture du président Trump.
Des ouvriers poursuivent la finition de la tribune présidentielle près de la Maison-Blanche, jeudi 16 janvier 2025, avant l'investiture du président Trump. Tous droits réservés  Jon Elswick/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Jon Elswick/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Mared Gwyn Jones
Publié le Mis à jour
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Très peu de chefs d'État et de gouvernement européens ont été invités à la cérémonie d'investiture du président américain élu, Donald Trump. Faut-il y voir le signe de la détérioration des relations entre les États-Unis et l'UE ?

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Certains utilisateurs de réseaux sociaux ont relevé l'absence d'un grand nombre de dirigeants européens à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, ce lundi 20 janvier.

Or, le jour de l'investiture est considéré comme un événement national pour les Américains, les États étrangers étant généralement représentés par des envoyés diplomatiques.

Euroverify a consulté les archives du département d'État américain et n'a trouvé aucune preuve de la présence d'un dirigeant européen à une cérémonie d'investiture présidentielle américaine depuis le début des archives en 1874.

Des invités issus de la droite dure

Des utilisateurs de réseaux sociaux et des commentateurs ont toutefois insinué que l'absence de certains dirigeants, tels que le Premier ministre britannique Keir Starmer et son homologue espagnol Pedro Sánchez, était sans précédent et le signe d'une détérioration des relations.

Les allégations trompeuses selon lesquelles M. Trump aurait intentionnellement snobé les dirigeants européens ont été alimentées par sa décision d'inviter des personnalités radicales de l'extrême droite européenne.

Parmi les personnalités européennes qui devraient se joindre aux célébrations lundi, citons la Première ministre italienne Giorgia Meloni le Britannique Nigel Farage, les Français Éric Zemmour, Sarah Knafo et Marion Maréchal, le Belge Tom Van Grieken, l'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, l'Espagnol Santiago Abascal et le Portugais André Ventura, ainsi que l'Allemand Tino Chrupalla.

Le service de presse du Rassemblement national a confirmé vendredi qu'il serait représenté par le vice-président Louis Aliot, le porte-parole Julien Sanchez et le député Alexandre Sabatou.

L'AfD, qui arrive en deuxième position dans les sondages avant les élections fédérales allemandes du mois prochain, sera représentée par son codirigeant Tino Chrupalla.

Éric Zemmour, chef du parti français d'extrême droite Reconquête, et Mateusz Morawiecki, l'ancien premier ministre polonais récemment élu chef du parti Conservateurs et réformistes européens (CRE), ont également confirmé leur présence.

Ont également été conviés le Chinois Xi Jinping, le Salvadorien Nayib Bukele et l'Argentin Javier Millei.

"Des invitations de nature personnelle et non institutionnelle"

Un journaliste de la chaîne britannique TalkTV, qui a déjà fait l'objet d'une enquête pour des violations présumées des règles d'impartialité, a décrit l'exclusion du Premier ministre britannique Keir Starmer comme une "énorme tache dans l'histoire britannique".

La chaîne a également décrit cette décision comme un "affront majeur".

Récemment Elon Musk a accusé Starmer de complicité dans un scandale d'abus sexuels sur des enfants dans une série de messages publiés sur sa plateforme, X.

Le milliardaire de la technologie a également exprimé son soutien au parti d'extrême droite Reform UK, auquel il chercherait à faire un don de l'ordre de 100 millions de dollars.

Cependant, Elon Musk a fait un revirement inattendu au début du mois, appelant Nigel Farage à démissionner.

L'annonce de l'invitation de Santiago Abascal, qui dirige le parti espagnol d'extrême droite Vox, a également alimenté des informations trompeuses en Espagne, selon lesquelles le premier ministre Sánchez aurait été snobé au profit d'Abascal.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a tenté de démentir ces affirmations : "Lors des inaugurations présidentielles aux États-Unis, les chefs d'État et de gouvernement ne sont généralement pas invités." "Les invitations sont de nature personnelle et non institutionnelle", a ajouté M. Albares, confirmant que le gouvernement espagnol serait représenté par son ambassadrice aux États-Unis, Ángeles Moreno.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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