Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Bosnie : face aux tensions, la force européenne EUFOR envoie des renforts

Des soldats de l'EUFOR défilent lors de la cérémonie de passation de commandement sur la base de Butmir à Sarajevo, en Bosnie, mercredi 31 janvier 2024.
Des soldats de l'EUFOR défilent lors de la cérémonie de passation de commandement sur la base de Butmir à Sarajevo, en Bosnie, mercredi 31 janvier 2024. Tous droits réservés  Armin Durgut/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Armin Durgut/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
Par Euronews avec AP
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Après un regain de tensions et la condamnation du chef des serbes de Bosnie, la force européenne EUFOR a décidé d’envoyer des renforts pour sa mission de maintien de la paix.

PUBLICITÉ

Des soldats de réserve sont arrivés en Bosnie mercredi, dans un contexte de tensions croissantes dans le pays, un jour après que le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a réaffirmé son soutien à l'intégrité territoriale et à la paix dans le pays.

Des militaires italiens et tchèques ont atterri à l'aéroport de Sarajevo et ont été accueillis par la force de l'Union européenne en Bosnie, connue sous le nom d'EUFOR. Des troupes roumaines, des hélicoptères et du matériel militaire arriveront dans les prochains jours.

Mark Rutte a promis le soutien "indéfectible" de l'OTAN à l'intégrité territoriale de la Bosnie, après qu'une série de mesures prises par les Serbes de Bosnie ont ravivé les tensions près de 30 ans après la fin d'une guerre sanglante.

Le président de l'entité à majorité serbe de Bosnie-Herzégovine, la Republika Srpska (RS), Milorad Dodik, a présenté de nouvelles lois visant à interdire le fonctionnement des institutions sécuritaires et judiciaires au niveau de l'État dans ce qui constitue environ la moitié du territoire du pays des Balkans occidentaux.

Les procureurs de Bosnie ont lancé mercredi des mandats d'arrêt à l'encontre de trois hauts responsables des Serbes de Bosnie, dont Milorad Dodik.

Dodik, qui a déclaré précédemment qu'il ne reconnaissait pas le bureau du procureur de l'État, a rejeté la validité du mandat et toute tentative d'arrestation, et a déclaré qu'il ne se rendrait pas à Sarajevo pour y être interrogé.

Ses actes, adoptés précédemment par l'Assemblée nationale de la RS, font suite au verdict rendu en première instance par la Cour de Bosnie-Herzégovine à l'encontre de Dodik le 26 février, ce qui a provoqué une crise politique majeure dans ce pays qui espère adhérer à l'Union européenne.

Le tribunal basé à Sarajevo a condamné le leader des Serbes de Bosnie à un an de prison et l'a exclu de la vie politique pendant six ans pour être allé à l'encontre des décisions de l'envoyé de paix de la communauté internationale, le diplomate allemand Christian Schmidt, ce qui constitue un acte criminel. Le verdict n'est pas définitif et Milorad Dodik peut faire appel.

En Bosnie, le haut représentant joue le rôle d'arbitre principal dans les litiges les plus médiatisés et est le principal responsable de la mise en œuvre de l'accord de Dayton, signé en 1995 pour mettre fin à la guerre dans le pays.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Bosnie-Herzégovine : les procureurs lancent un mandat d'arrêt à l'encontre du chef des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik

Les nouvelles lois du chef des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, déclenchent une crise politique majeure

Qui sera le prochain Premier ministre ? Une réunion à l'Élysée sans le RN ni LFI