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Berlin et Amsterdam font état d'une utilisation accrue par la Russie d'armes chimiques interdites en Ukraine

Un laboratoire chimique exposé lors d'une réunion d'information des ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense dans le parc Patriot de Kubinka, à l'extérieur de Moscou, le 22 juin 2018.
Un laboratoire chimique exposé lors d'une réunion d'information des ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense dans le parc Patriot de Kubinka, à l'extérieur de Moscou, le 22 juin 2018. Tous droits réservés  AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Gavin Blackburn avec AP
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L'armée russe utilise de plus en plus d'armes chimiques interdites comme la chloropicrine en Ukraine, forçant les soldats à se rendre à découvert, affirment les services de renseignement néerlandais et allemand, appelant à des sanctions et à un soutien à Kyiv.

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La Russie utilise de plus en plus d'armes chimiques interdites en Ukraine, notamment la chloropicrine, un gaz toxique datant de la Première Guerre mondiale, ont déclaré vendredi les services de renseignement néerlandais et allemand.

Les services de renseignement et de sécurité militaires néerlandais et allemand ont constaté que l'utilisation d'armes chimiques interdites par l'armée russe était devenue "standardisée et courante" en Ukraine.

Selon ces conclusions, l'armée russe utilise la chloropicrine et l'agent antiémeute CS contre les soldats ukrainiens qui s'abritent, qui sont ensuite forcés de sortir à l'air libre et abattus.

Le ministre néerlandais de la Défense, Ruben Brekelmans, a appelé à un renforcement des sanctions contre Moscou et à la poursuite du soutien militaire à Kyiv.

M. Brekelmans, qui est resté en poste après l'effondrement du gouvernement de coalition néerlandais le mois dernier, a déclaré qu'il ne voulait pas que l'utilisation d'armes chimiques se normalise.

L'abaissement du seuil d'utilisation "n'est pas seulement dangereux pour l'Ukraine, mais aussi pour le reste de l'Europe et du monde", a-t-il déclaré dans un communiqué.

La Russie est signataire de la convention sur les armes chimiques, qui interdit l'utilisation de la chloropicrine et du CS comme armes.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), organe de surveillance de la convention, a constaté plusieurs incidents en Ukraine impliquant du CS, mais le groupe n'a pas mené d'enquête approfondie, qui doit être demandée par les États membres.

Le comité exécutif de l'OIAC tiendra une réunion la semaine prochaine, au cours de laquelle il devrait discuter de la guerre menée par la Russie en Ukraine.

Les autorités russes n'ont pas immédiatement commenté les résultats de l'enquête, mais elles ont nié par le passé avoir utilisé des armes chimiques.

Selon l'Ukraine, la Russie a mené 9 000 attaques à l'arme chimique dans le pays depuis le début de son invasion à grande échelle en 2022.

En 2024, le département d'État américain a déclaré avoir enregistré l'utilisation de chloropicrine contre les troupes ukrainiennes.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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