Cette nouvelle attaque intervient alors que Moscou intensifie ses offensives à la frontière : l'Ukraine a fait état de 153 combats le long des lignes de front dans les dernières 24 heures.
Au moins huit personnes, dont une fillette de 2 ans, ont été blessées dans une frappe aérienne russe sur Kyiv, dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 juillet, a indiqué Tymur Tkachenko, le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne.
"La vague d'explosions a brisé les fenêtres d'un immeuble résidentiel, du cinquième au dixième étage, et cinq personnes ont été blessées par des éclats d'obus", a-t-il ajouté, précisant que la frappe avait endommagée plusieurs voitures dans le district de Darnytskyi.
Dans le même temps, une attaque de drones a ciblé la ville de Kropyvnytskyi, dans le centre de l'Ukraine, endommageant une salle philharmonique. Mais aucune personne n'a été blessée ou tuée dans cette attaque.
Dimanche, le ministère russe de la Défense a indiqué que ses forces avaient détruit sept stations de guerre électronique, seize dépôts de munitions, deux entrepôts de matériel et sept dépôts d'approvisionnement.
Au total, Moscou a lancé 324 drones et sept missiles, cette nuit. L'armée de l'air ukrainienne a assuré avoir détruit ou intercepté 309 drones et deux missiles.
Dans le même temps, l'Ukraine a déclaré que ses troupes avaient frappé un site de stockage de munitions russe sur son territoire. Mais, selon le ministère russe, les systèmes de défense ont intercepté et abattu 72 drones ukrainiens au-dessus du territoire et de la mer d'Azov, entre le début de la matinée et la soirée de dimanche. Des affirmations qui n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendantes.
Pression internationales
L'état-major général des forces armées ukrainiennes a indiqué que 153 affrontements avaient eu lieu sur les lignes de front au cours des dernières 24 heures, les troupes ukrainiennes repoussant les attaques russes provenant de multiples directions.
Ces nouvelles attaques surviennent alors que le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer se sont rencontrés en Écosse pour discuter, entre autres choses, de l'invasion russe en Ukraine.
Selon le bureau de Keir Starmer, les efforts visant à promouvoir un éventuel accord de paix pour mettre fin aux combats et forcer le président russe Vladimir Poutine à s'asseoir à la table des négociations dans les cinquante prochains jours sont à l'ordre du jour.