Bac, maturità, Abitur, A-Level, selectividad : un examen déterminant dans la vie d'un élève

Bac, maturità, Abitur, A-Level, selectividad : un examen déterminant dans la vie d'un élève
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Les examens de fin de secondaire sont-ils le meilleur moyen d‘évaluer les progrès des élèves et la performance des enseignants ? Est-ce la seule façon ou pourrions-nous faire sans ? Et comment gérer tout ce stress durant les épreuves ?Toutes ces questions sont au programme de Learning World.

Chine : le gaokao, une obsession nationale

Chaque année, des millions d‘étudiants chinois restent assis 9 heures pour passer le Gaokao, les épreuves d’entrée à l’université, parmi les plus difficiles au monde. Pour réviser et préparer ces examens, les étudiants sont prêts à tout, y compris faire appel à des tuteurs privés et des suppléments diététiques. Il est le principal outil utilisé pour trier des millions d‘élèves chinois dans les institutions d’enseignement supérieur. Entre l‘école et ces académies, les élèves étudient 14 à 16 heures par jour. Malgré ses défauts et ses difficultés, le Gaokao donne la possibilité aux adolescents en milieu rural de devenir ingénieurs ou chirurgiens. Peu importe qu’ils soient pauvres ou riches, s’ils passent cet examen, ils peuvent devenir ce qu’ils veulent.

Angleterre : le GCSE plus pertinent que le A-level

En Angleterre, aux Pays de Galles et en Irlande du Nord, les jeunes âgés de 14 à 16 ans passent le GCSE, le Certificat général de l’enseignement secondaire. Ils ont le choix parmi dix matières. Plus ils en choisiront, plus ils devront travailler et plus le stress sera conséquent. Même si dans deux ans, ils devront passer le A-level, l‘équivalent du baccalauréat en France, les résultats du GCSE peuvent déjà influer sur leur avenir.

OCDE : le baccalauréat reste une référence internationale

Pour Eric Charbonnier analyste de l’OCDE sur les questions d‘éducation, de nombreux pays ont copié le modèle français instauré par Napoléon 1er en 1808, en introduisant un examen final pour sanctionner la fin des études secondaires, mais c’est en France que sa valeur symbolique reste la plus forte.

“A l’OCDE, c’est un de nos indicateurs-clé, on regarde la population qui a atteint le niveau du baccalauréat pour se faire un ordre d’idée, pour voir aussi combien les pays ont rattrapé leur retard en matière d‘éducation.”

Le baccalauréat reste un rempart contre le chômage explique-t-il : “En Chine, 6% de jeunes sortent avec un diplôme universitaire donc avoir son baccalauréat dans ces pays-là, c’est un véritable diplôme qui est rare et finalement pour les étudiants qui vont sortir avec un baccalauréat c’est une forme de garantie de trouver un emploi.”

http://www.oecd.org/fr/presse/lespaysdelocdeadoptentunplandactionpourluttercontrelechomagedesjeunes.htm

http://www.oecd.org/fr/presse/Plan-action-jeunes.pdf

http://www.letudiant.fr/bac/le-bac-chez-nos-voisins-europeens.html

http://www.eurydice.org

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Scholz en visite en Chine pour favoriser la coopération économique

No Comment : le panda géant Fu Bao quitte la Corée du Sud

Une explosion dans un bâtiment à l'extérieur de Pékin tue 2 personnes et en blesse 26