Australie : des scientifiques envoient un dragon à une petite fille

Australie : des scientifiques envoient un dragon à une petite fille
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Par Euronews
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Des scientifiques australiens ont envoyé un petit dragon bleu à Sophie, sept ans, qui rêvait d’en avoir un. Elle l’avait écrit dans une lettre envoyée à l’agence nationale australienne des sciences : « je l’appellerai Toothless (sans dents) si c’est une fille, et Stuart si c’est un garçon », promettant de le nourrir de poissons crus et de jouer avec lui lorsqu’elle rentrerait de l‘école.

Elle va donc bientôt recevoir une petite Toothless en titane, fabriquée à partir d’une imprimante 3D. « Le titane est super costaud et super léger, Toothless saura très bien voler » a conclu Chad Henry, directeur des opérations de production du Lab 22, attaché à l’institution. Ce petit dragon semble en tout cas très inspiré de personnages du film d’animation Dragons sorti en 2010 chez DreamWorks.

La petite australienne avait réclamé un dragon pour Noël à ses parents qui lui avaient alors suggéré d’écrire à l’agence nationale des sciences. « Nous espérions qu’en écrivant à l’Organisation de recherche industrielle et scientifique du Commonwealth (CSIRO), ils répondraient en disant que ce n‘était absolument pas possible » a expliqué sa mère Melissah Lester à la chaîne ABC. Mais il en a été tout autrement.

Les scientifiques de CSIRO reçoivent alors la lettre adressée à « un gentil scientifique ». Lundi 6 janvier, ils publient alors un billet de blog en réponse : « Au cours des 87 années passées, nous n’avons pas été capables de créer un dragon ou des œufs de dragon », admet l’institution. L’auteur, Vanessa Hill, ajoute que les scientifiques de l’agence ont observé des libellules (“dragonflies” en anglais) ou mesuré la température corporelle du saurien ctenophorus (“mallee dragon” en anglais) « mais nos travaux ne nous ont jamais amenés vers la variété de dragons mythiques, ceux qui crachent du feu. Et pour cela, nous présentons nos excuses à l’Australie ». Elle poursuit en expliquant qu’ils pourraient commencer par étudier si l’haleine de dragon pourrait devenir un carburant alternatif.


La lettre de Sophie

Puis cette histoire commence à faire le tour du monde. « Des personnes nous ont contacté nous offrant de l’aide, des instituts financiers ont tweeté leur soutien et les studios Dreamworks nous ont téléphoné (sérieusement) pour nous dire qu’ils savaient dresser les dragons et qu’ils voulaient parler à Sophie. Les rêves d’une petite fille étaient devenus viraux » raconte l’agence dans un nouveau billet daté de ce 10 janvier.

La mère de la fillette s’est dit ravie de la réponse des scientifiques à sa fille, qui répète désormais à l’envie que l’haleine de dragon pourrait devenir un carburant. En outre, : « tous ses amis disent qu’ils veulent devenir scientifiques et Sophie veut travailler à CSIRO » a-t-elle ajouté. Vanessa conclut : « nous serions très content de te compter parmi nous, Sophie. D’ici là, reste curieuse ».


Le dessin qui accompagnait la lettre

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