Par Euronews
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Après l’annexion de la Crimée au mois de mars, l’Union européenne a tenté d’influencer Moscou par des sanctions économiques. Le but est que la Russie se retrouve « de plus en plus isolée par ses propres actions ».
Voici un résumé des actions de l’UE contre la Russie :
- 17 mars L’UE impose des restrictions de visas et le gel des avoirs contre des personnalités de Russie et de Crimée.
- 18 mars Des membres de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, se portent volontaires pour être ajoutés à la liste.
- 20 mars L’UE étend la liste des personnes concernées par la restrictions des visas et le gel des avoirs.
- 24 mars La Russie est refoulée du G8 et un sommet du G7 est organisé à Bruxelles.
- 28 avril De nouveaux hommes et femmes d’affaires russes d’importance sont interdits de visas vers les 28 Etats membres de l'UE. La Russie annonce que sa réponses sera « douloureuse ».
- 25 juin L’Union européenne interdit tous les produits importés de Crimée et de Sébastopol.
- 31 juillet L’Union européenne durcit le ton et fait monter la pression sur la Russie :
- Les ressortissants de l’UE n’ont plus le droit de vendre ou acheter des obligations ou actions de la plupart des grandes banques nationales russes.
- Des restrictions sont apportées aux licences d’exportations pour des produits destinés à l’exploration et la production de pétrole en eaux profondes, dans l’Arctiques ou dans le domaine du schiste.
- l’UE interdit les investissements en Crimée et à Sébastopol.
- Des restrictions commerciales sont imposées aux sociétés dans l’énergie et la défense.
- 6 août Le président russe Vladimir Poutine riposte en imposant un blocus sur les importations de fruits, légumes, viande, poisson, lait et autres produits frais venus des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la Norvège, du Canada et de l’Australie.
- 12 septembre De nouvelles sanctions limitent les possibilités pour les entreprises russes de lever des fonds sur les marchés européens.
- L’accès aux marchés de capitaux est restreint pour Rosneft, Transneft et Gazprom Neft, la branche “pétrole” de Gazprom, et trois autres entreprises dans le domaine de la défense.
- Certains services nécessaires à l’exploitation et l’exploration en eaux profondes et en gaz de schiste, ainsi que des services liés à la zone russe de l’Arctique ne seront plus fournis.
- Les banques nationales ne pourront pas emprunter de l’argent pour plus d’un mois et leur accès à d’autres services financiers dans l’UE est restreint.
- Des noms sont ajoutés à la liste des personnes concernées par les restrictions de visas et de gel d’avoirs, portant son nombre à 119. Y sont notamment ajoutés des proches de Vladimir Poutine tels que Sergueï Tchemezov, directeur général de l’entreprise d’armement Rostec et Igor Levedev, vice-président de la chambre basse du parlement russe.
source : europa.eu