Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Afghanistan : rescapée d'un attentat, Shukria Barakzai continue son combat

Afghanistan : rescapée d'un attentat, Shukria Barakzai continue son combat
Tous droits réservés 
Par REUTERS
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

Cette députée est une ardente défenseuse du droit des femmes. Elle témoigne quelques semaines après avoir survécu à un attentat suicide à Kaboul.

PUBLICITÉ

Les talibans vont-ils profiter du retrait des forces de combat de l’OTAN pour se renforcer ? Beaucoup le redoutent et en premier lieu les Afghanes. Une d’entre elles est devenue une icône du combat pour le droit des femmes. Son nom : Shukria Barakzai. Mère de famille, âgée de 42 ans, elle est aussi députée.

Souvent menacée de mort, elle a été la cible d’un attentat-suicide le 16 novembre dernier à Kaboul, alors qu’elle se rendait au Parlement. Trois civils ont été tués, 20 blessés. Elle a miraculeusement survécu, ne souffrant que de blessures légères. Elle est néanmoins toujours sous surveillance médicale.

“Etre une femme en Afghanistan est un grand problème, car la société vous voit parfois comme un objet et non pas comme un être humain”, dit-elle, et de poursuivre “les groupes extrémistes ne veulent pas des femmes. Et nous ne les aimons pas non plus. Pour eux, le plus grand ennemi, ce sont les femmes. Ils veulent nous enfermer dans une petite boîte, mais ils devraient savoir que notre voix va casser cette boîte et se faire entendre”.

Malgré les risques, sa conviction à se battre reste donc intacte. “Ne pas avoir peur est le choix le plus important que j’ai fait”, dit-elle.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Séisme en Afghanistan : près de 1400 morts, les talibans appellent à l'aide internationale

Une première en huit ans, le chef de la diplomatie iranienne rencontre des responsables talibans

Afghanistan : les réductions d'aides, la "plus grande menaces" pour les femmes selon le Conseil norvégien pour les réfugiés