Outre une synagogue, l'auteur présumé des attentats de Copenhague semble avoir pris pour cible un caricaturiste suédois, qui participait à un débat sur la liberté d'expression.
L’enquête se poursuit au Danemark après la double fusillade qui a fait deux morts et cinq blessés à Copenhague. Deux individus ont été formellement inculpés ce lundi de complicité avec l’auteur présumé des faits, qui a, lui, été abattu par la police. L’homme a été identifié comme étant un Danois de 22 ans, d’origine palestinienne. Il a ouvert le feu sur un centre culturel, où se déroulait un débat sur la liberté d’expression, puis plus tard sur une synagogue.
A nouveau visée, comme à Paris le mois dernier, la communauté juive a reçu le soutien entier de la Première ministre danoise : “La communauté juive habite ce pays depuis des siècles, elle est chez elle au Danemark, elle fait partie de la société danoise’‘, a insisté Helle Thorning-Schmidt devant la presse. Le chef du gouvernement danois a également invité ses compatriotes juifs à ne pas émigrer en Israël, comme l’a suggéré son homologue israélien Benjamin Netanyahu.
Ces attentats rappellent ceux commis le mois dernier à Paris. Car, outre la communauté juive, c’est encore la liberté d’expression qui a été visée. Un caricaturiste suédois semble en effet avoir été la cible du tireur lors de la première fusillade. Lars Vilks faisait l’objet de menaces depuis plusieurs années, suite à un dessin représentant la tête du prophète sur un corps de chien.