Les Grecs partagés sur le sursis accordé à leur pays

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, Reuters
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La Grèce respire. Le délai de quatre mois accordé hier à Bruxelles permet aux Grecs de s’accrocher à l’espoir que les choses vont s’arranger. La

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La Grèce respire. Le délai de quatre mois accordé hier à Bruxelles permet aux Grecs de s’accrocher à l’espoir que les choses vont s’arranger. La presse rappelle tout de même que pour que l’accord soit validé, Athènes doit dresser d’ici lundi soir la liste des réformes qu’il s’engage à mener.

Pour Antonis, fonctionnaire, il faut y croire :
“C’est comme ça les accords : des compromis, des négociations. Ce qui importe maintenant est d’avoir du travail et je pense qu’après cela tout ira bien. C’est mieux qu’avant de toutes façons.”
Du travail : les Grecs souffrent encore d’un chômage à plus de 25%, après avoir atteint 30%. Réévaluer les maigres retraites, c’est aussi ce qu’attendent les Grecs. Mais au marché aux poissons d’Athènes, Paradissanos, retraité, n’est pas optimiste. “Moi j’ai l’impression que rien n’a changé. Je veux dire qu’après, ils vont nous jeter quelques miettes, et ils vont dire que tout va bien. Syriza va dire “Nous luttons” et l’opposition va dire “Vous ne faites rien”, et ce sera la même chose, toujours la même chose.”

Mardi l’Eurogroupe se prononcera sur les réformes proposées par Tsipras : mais rien ne garantit qu’il donnera son feu vert sur les mesures les plus sensibles : hausse du salaire minimum, des retraites les plus faibles, protection des saisies immobilières ou arrêt des privatisations.

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